L’Institut national de recherches bio-médicales est actuellement le plus grand bénéficiaire de la coopération japonaise en RDC. Lors de la tournée des journalistes dans ce plus grand établissement de recherche de l’Afrique centrale, le chef du département de virologie, le Prof Ahuka a déclaré que la coopération RDC-Japon est très excellente. Car, elle porte de bons fruits en termes de formation, d’infrastructures et d’équipements.
Le Japon a formé des scientifiques, des biologistes et techniciens de laboratoires. Présentement, 15 étudiants sont en formation au Japon sur la recherche scientifique. Dans ce cadre, il y a un projet pour comprendre les maladies d’origine animale qui infectent l’homme. Car beaucoup de maladies viennent des animaux. Aussi, deux projets sont-ils mis en oeuvre avec l’Université de surveillance des maladies humaines pour les détecter à temps les épidémies au site pilote de Kongo-Central
Pendant ce temps, a-t-il poursuivi, l’Empire du soleil levant a investi plus de 20 millions Usd dans la construction des infrastructures et leurs équipements. L’INRB dispose d’un laboratoire moderne inauguré en février 2020, quelques jours avant l’apparition du premier cas de la covid-19 à Kinshasa, a mentionné le Prof Ahuka avant d’ajouter que l’appui japonais est intégral et pérenne.
Vigilance oblige
Abordant la question de la covid-19, ce virologue a fait savoir que la crise mondiale a démontré l’importance d’investir dans la recherche. Actuellement, a-t-il reconnu, il est nécessaire de continuer à augmenter la couverture vaccinale, bien que le nombre de cas de cette maladie est en baisse. » La covid-19 est une pandémie, il faut être vigilant car les risques d’importations sont toujours là« , a-t-il interpellé.
D’après lui, grâce à la coopération japonaise, L’INRB a formé leurs collègues d’autres pays sur les maladies virales. Concernant la maintenance des infrastructures et équipements, il a indiqué que malgré les défis, ils sont engagés à les relever. En devenant autonome dans la gestion de ce bijou, fruit d’un partenariat sans remboursement.
Le Centre d’Hémodialyse du Camp Lufungula soulage la population qui accède aux soins avec un coût dérisoire
« Le Centre d’Hémodialyse de Camp Lufungula est ouvert à toute la population congolaise. Car, c’est un don du peuple japonais pour soulager les Congolais qui dépensaient une fortune pour a accéder aux traitements de la maladie d’insuffisance rénales, a déclaré le médecin directeur de l’hôpital de référence du Camp Lufungula, le Général Joe Kamanga, qui a ajouté que c’est le Centre d’hémodialyse le moins cher du pays.
Après ce test réussi dans la gestion et la maintenance du Centre d’Hémodialyse du Camp Lufungula, fruit d’un tripartite entre le Japon, le Centre privé Tokyshukaï et la police nationale congolaise, le partenaire envisage élargir le Centre car les besoins se font de plus en plus sentir et aussi construire un hôpital spécialisé de transplantation rénale pour un traitement curatif de l’insuffisance rénale.
Formation de Haut niveau à l’INPESS
L’Institut national pilote d’enseignement des Sciences de santé a pour vocation de contribuer à l’amélioration de la formation des professionnels de santé et le perfectionnement des personnels de santé en poste sur toute l’étendue du territoire national. Cet établissement forme la jeunesse congolaise dans 5 filières. Il s’agit des techniques d’assainissements, accoucheuses, assistant en pharmacie, techniques de laboratoires médicales et santé publique et sciences infirmières.
Pour son gestionnaire, L’INPESS est la meilleure école en sciences de santé au pays qui forme l’élite. » Nous sommes satisfaits de l’appui de la coopération nippone à notre établissement. C’est une oeuvre grandiose pour la jeunesse congolaise. Nos produits sont engagés directement car, nous recevons des offres des partenaires qui sollicitent notre expertise.
L’année prochaine, l’INPESS va célébrer ses 10 ans d’existences en organisant des journées portes ouvertes pour inviter le public à découvrir la qualité de formation de l’élite congolaise grâce aux infrastructures construites et équipées par le gouvernement japonais. Mathy Musau