Il s’est ouvert hier jeudi 03 novembre à Kinshasa, l’atelier d’évaluation des résultats du test des applications de collecte des données cartographiques du recensement général de la population et de l’habitat 2(RGPH2).
Dans cet atelier, il sera question d’identifier les failles pour corriger et mettre à jour l’application pour déployer les équipes sur le terrain. Dans le test il était question pour évaluer la qualité et la performance des outils. Plusieurs thématiques seront débattues pendant cet atelier de deux jours notamment, le dispositif informatique conçu et mise en œuvre mais également le rapport de la collecte des données à Masimanimba.
Organisé par le ministère du Plan à travers l’Institut national de la statistique (INS) et son Bureau de coordination du recensement(BCR), l’Office national d’identification de la population (Onip) et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), ces assises ont pour objectif général d’évaluer l’ensemble du processus de collecte des données cartographiques y compris la performance des applications de collecte et de transfert des données afin d’en tirer les leçons nécessaires. Ce, après le test effectué dans la commune de Masimanimba et ses environs avec la participation des cadres techniques de l’INS/ BCR et de l’Onip en vue de tester la fonctionnalité de l’ensemble des programmes informatiques mis en place, allant de la collecte à la sauvegarde des données en passant par le transfert, le suivi en temps réel.
Lançant officiellement l’atelier, le Directeur général de l’INS, Judith Kisimba Musumba, s’est dit heureuse de l’intérêt de plus en plus grandissant que le gouvernement, à travers la vision du Président de la République, accorde à cette importante opération qui a pour principal objectif de doter la RDC des statistiques fiables et actuelles en vue de la planification de son développement.
Elle a, en outre, rappelé à la grande assistance que la RDC n’a organisé qu’un seul recensement scientifique de la population, en 1984. Avec ces statistiques datant de plus de trente ans, la planification du développement devient très difficile, car elle exige des statistiques fiables et actuelles en matière de population et d’habitat portant sur toutes les entités géographiques du pays. Tricya MUSANSI