Les confessions religieuses et la société civile dans la rue le 19 novembre

*L’évêque Dodo Kamba et ses pairs saluent « le sens élevé du patriotisme des forces politiques et sociales » suite à l’appel à la mobilisation lancé par Félix Tshisekedi.

Les chefs des confessions religieuses de la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), à l’exception des Église catholique et protestante et la société civile ont annoncé, le vendredi 11 novembre, leur participation à la marche pacifique le samedi 19 novembre à travers toute la République. D’après le président des Eglises de réveil et numéro un de la CIME, cette marche est organisée dans le but de dire non à la guerre d’agression dont la RDC est victime.

« Nous voulons faire attendre notre voix. Pour l’amour du Congo, moi je ne me tairais pas. Nous souffrons comme nos frères de l’Est. Personne n’a le droit de prendre un centimètre de notre territoire. Nous devons tous faire tout pour que tous ceux qui nous agressent aujourd’hui, cessent de le faire. La communauté internationale doit peser pour interdire à ces pays de nous attaquer« , a expliqué l’évêque Dodo Kamba.

Le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, a estimé que cette marche n’est que le début d’une série des activités.

« Qu’il pleuve ou qu’il neige, nous allons marcher pour soutenir nos forces armées et le commandant suprême des FARDC. On va dénoncer l’hypocrisie de la communauté internationale. Il y a aussi des actions d’après le 19 novembre. Nous appelons toute la société civile sans coloration à se joindre à nous lors de cette marche« , a affirmé Jonas Tshiombela.

SATISFECIT DES CONFESSIONS RELIGIEUSES

Selon les organisateurs de ladite marché, elle partira du Palais du peuple pour rejoindre l’avenue du 24 novembre. Ensuite les manifestants descendront sur boulevard du 30 juin jusqu’à Sainte Anne pour chuter au siège de la Monusco où un mémorandum sera  déposé.

Les chefs des confessions religieuses de la Commission d’Intégrité et médiation électorale (CIME) ont salué « le sens élevé du patriotisme dont font preuve les forces politiques et sociales, toutes tendances confondues, en mettant de côté leurs divergences pour répondre positivement à l’appel du chef de l’Etat« .

Ces chefs des confessions religieuses, membres de la Plateforme des confessions religieuses de la RDC, se sont réunis du mercredi 9 au jeudi 10 novembre 2022 au siège de la plateforme, pour analyser la situation sécuritaire du pays et l’appel à l’unité nationale lancé par le Président de la République face à l’agression rwandaise « sous le nébuleux M23« .

LA BRAVOURE DES DEPUTES NATIONAUX

Dans une déclaration faite pour la circonstance, ils saluent également la bravoure des députés nationaux, « qui ont, à l’unanimité, pris position contre toutes possibilités de mixage et d’intégration au sein des FARDC, de la police nationale et des services de sécurité, des éléments provenant des forces négatives qui sévissent dans l’Est du pays« . « Ils ont déclaré avoir soutenu clairement l’option de l’enrôlement individuel des Congolais au sein de l’armée nationale« .

A cette même occasion, les chefs des confessions religieuses exhortent les FARDC au front à redoubler d’effort pour la reprise totale de l’intégrité de notre territoire national. Cependant, ils ont encouragé « tout processus tendant à un règlement pacifique des différends entre les Etats« .

Cependant, ils ont souligné que « l’approche diplomatique de règlement des conflits ne peut en aucun cas servir d’alibi pour porter préjudice aux intérêts fondamentaux de la Nation« . A ce titre, ils désapprouvent toute tendance visant à imposer au Gouvernement congolais une voie à suivre.

DOTER LES FARDC DE MOYENS  MILITAIRES NECESSAIRES

Les confessions religieuses désapprouvent également tout accord susceptible de compromettre les intérêts et la souveraineté du pays. Mais, ils saluent la loi de programmation militaire et exhortent le Gouvernement à doter les FARDC des moyens militaires nécessaires à leur montée en puissance, avec un personnel militaire suffisamment motivé et équipé. En revanche, ils demandent qu’une prise en charge conséquente soit assurée aux militaires blessés de guerre.

Dans cette perspective, les chefs des confessions religieuses encouragent le Gouvernement « à accroître les effectifs de nos vaillants militaires en procédant au recrutement et à la formation des jeunes aptes à servir sous le drapeau« . Aux Congolais qui ont pris les armes, les confessions religieuses les appellent « à retrouver l’esprit patriotique, à déposer les armes, à réintégrer la société et à servir la Nation loyalement ».

Ces chefs des confessions religieuses veulent voir les Nations Unies mettre sur pied, conformément au Rapport Mapping, le tribunal pénal pour la RDC « afin de juger les auteurs de crimes odieux commis contre la population congolaise. Rachidi MABANDU

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