L’institut d’histoire et de littérature du comité central du Parti Communiste Chinois (PCC) et l’agence chinoise Xinhua News ont organisé, le mercredi 2 novembre, au salon Rouge du musée du parti, un Forum Hong Ting autour du thème » Comprendre le 20ème Congrès du PCC « . Une rencontre dont l’objectif est de mieux comprendre la portée du 20ème Congrès au niveau international.
Pour ce, des intervenants de nationalité diverses se sont exprimés en ligne et en présentiel durant les trois panels axés sur le rôle clef du PCC, la modernisation chinoise et la culture traditionnelle chinoise.
Au cours de la première session, les panelistes ont reconnu le rôle important du PCC dans le développement de la Chine. Pour Augusto Soto, professeur au Business School en Espagne, le PCC centre ses activités autour de l’homme. Avec son parti, la Chine a su trouver son propre modèle de développement. Et aujourd’hui les résultats sont visibles. Sur base des chiffres de cette année l’espérance de vie en Chine dépasse celle des États-Unis.
La direction du PCC a permis en outre la réduction de la pauvreté. Dans les villages, les campagnes les conditions de vie des populations se sont améliorées avec la politique de relogement dans les nouveaux bâtiments. Le Parti a conduit la population vers une classe de moyenne aisance, le fossé entre les riches et les pauvres est réduit. La prospérité commune, une des motivations de cette formation politique n’a jamais été oubliée.
Durant leurs interventions, les membres du PCC ont souligné l’importance de s’ouvrir au monde pour un pays qui veut atteindre son développement. Cependant, affirment-ils, il est nécessaire pour les pays en voie de développement de veiller à leur souveraineté, leur autonomie. De refuser les ingérences étrangères, de ne pas copier aveuglément l’expérience des autres mais de savoir l’adapter selon leur propre contexte. » Il est vrai que le socialisme à la chinoise est un modèle qui nous réussie. D’autres pays peuvent l’adapter à leur manière, selon leur culture, leur vision… «
A partir de la Grande Bretagne, Martin Jacques, un expert des affaires chinoises, a partagé avec l’assistance sa compréhension de la modernisation chinoise. » La Chine, dans sa modernisation, a choisi de lutter contre les inégalités au sein de la population, par rapport aux pays occidentaux ou les USA où les inégalités sociales sont visibles. La prospérité de ce pays mène au bonheur pour tous « .
Cette modernisation, de l’avis des orateurs, se ressent de par le PIB de la Chine, mais aussi grâce à la construction d’un réseau routier et ferroviaire de plusieurs kilomètres reliant ce pays continent de bout en bout. Le domaine spatial connait également une croissance de taille sans oublier les innovations technologiques.
Le modèle de développement de la Chine s’enracine dans la tradition. La culture est transmise de génération en génération. Aussi, elle occupe une place de choix dans le socialisme à la chinoise. Le PCC tire sa force dans de nombreux concepts liés à la tradition chinoise. Le respect de l’autre, ne cherche pas à s’imposer auprès des autres, traiter les humains sur un même pied d’égalité. de la culture chinoise demeure un héritage majeur pour la population. » Ne pas abandonner la tradition qui est l’âme, l’esprit de tout un peuple « .
Au regard de ces échanges, le modèle de développement chinois basé sur la prospérité commune, où le peuple est au centre de tous, peut servir de prototype aux dirigeants africains. Une politique, axée réellement sur le bien-être de la population. Des nations dans lesquelles, le souci premier des politiciens soit des meilleures conditions de vie pour la population. Que celle-ci puisse jouir de ses richesses, de son économie, que cette richesse ne profite pas seulement à une infime partie de la population. C’est possible. La Chine dans la recherche de son développement n’a jamais perdu de vue son objectif ultime » Le bonheur du peuple ». Fyfy Solange TANGAMU depuis Beijing