Le Burec n’a délégué personne dans l’administration du M23 à Rutshuru

*Dès lors, la formation politique chère au ministre congolais de l’Industrie menace d’ester en justice les auteurs de diffamation.

Le parti de Julien Paluku Kahongya est choqué. Choqué d’apprendre, par les réseaux sociaux, que ses membres seraient nommés dans l’administration du M23 à Rutshuru. Il s’agit d’une rumeur que le Bloc Uni pour la Renaissance du Congo (Burec), par la bouche de son porte-parole  dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu réfute avec la dernière énergie.

Dans un communiqué diffusé dans la presse, Yvan Simweray dénonce les pourfendeurs du Burec qui s’époumonent à répandre de faux bruits. Allusion faite aux rumeurs sur la nomination des membres du parti de Julien Paluku dans la nouvelle administration instaurée par les dirigeants du M23 à Rutshuru, territoire qu’ils viennent récemment d’occuper.

Aux dires du porte-parole du Burec dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, cette manœuvre est l’œuvre de ceux qui tiennent à éclabousser la formation politique du ministre de l’Industrie. Pour Yvan Simweray, tous ceux qui sont nommés par ce mouvement réfractaire sont bien connus. Il est d’avis que ce sont les mêmes qui avaient dirigé ces entités entre 2012 et 2013 lorsque ce groupe armé, soutenu par Kigali, s’était emparé de Rutshuru.

Un procès en vue ?

« La plupart d’entre eux s’étaient repliés à l’extérieur du pays« , renseigne-t-il. « Dès lors, s’interroge Yvan Simweray, comment (ces insurgés) deviendraient-ils, du coup, membres du BUREC, eux qui n’ont aucun lien avec notre parti ? Est-ce par enchantement ? « .

Et d’enchainer: « Nul n’ignore la position de Julien Paluku face au Rwanda et ses efforts dans la résolution des conflits et guerres à répétition, véritable obstacle à l’élan de développement tant souhaité dans cette partie de la République« .

Déterminé à ne plus laisser libre cours aux pourfendeurs de son parti, le Burec se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne qui tenterait de nouveau de mêler le « Chama kubwa » (Grand parti, Ndlr) dans des campagnes de dénigrement. Yves KALIKAT

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