La société civile en RDC projette une marche nationale le 09 novembre prochain

Face à l’agression rwandaise, les organisations de la Société civile en RDC réunies à l’initiative de l’Alliance citoyenne pour la gouvernance sécuritaire (ACGS) ont, au terme de deux jours de travaux (du 31 octobre  au 01 novembre 2022) à Kinshasa, annoncé une série d’activités dont la marche nationale prévue le mercredi 09 novembre. C’était lors d’une déclaration faite ce mardi.

Ces organisations lancent un appel à la  mobilisation massive de la population  pour cette grande marche pacifique à travers toutes les provinces, pour dénoncer l’agression dont le pays est victime. Elles demandent à la population de redoubler de vigilance et à dénoncer tout acte suspect et d’infiltration auprès  des autorités compétentes (Police nationale ). Elles invitent également la population à  demeurer solidaire avec les FARDC et de leur apporter toute forme d’assistance et d’appui,  à  se mobiliser pour la défense du territoire national et la résistance contre toute agression,  à ne pas céder à tout esprit de division,  de tribalisme, manipulations de tout genre, armes que l’ennemi utilise pour fragiliser le combat. La population est aussi exhortée  à s’abstenir de relayer ou de partager des images et vidéos via les réseaux sociaux de nature à décourager les FARDC.

Au Président de la République, ces organisations de la société civile demandent d’user de toutes ses prérogatives constitutionnelles en tant que garant de la nation pour protéger la population et défendre l’intégrité territoriale et de renoncer à tous les accords signés avec le Rwanda et ses alliés.

Cependant, elles demandent au gouvernement de la République d’accorder la priorité à la budgétisation de la loi de programmation militaire promulguée, de rompre toute relation diplomatique avec le Rwanda ainsi que la fermeture des frontières avec ce pays, et d’auditer l’exécution des budgets alloués à la défense nationale et de nettoyer le fichier militaire.

A la communauté  Internationale, de condamner fermement l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC par le Rwanda, l’Ouganda et les Multinationales; une condamnation qui doit être   assortie des sanctions économiques conséquentes et d’instaurer un tribunal pénal international au Congo afin de juger tous les crimes internationaux commis en RDC.

Enfin, à  l’Union africaine, de faire preuve du courage dans l’application de ses principes sacro-saints en condamnant sans équivoque le Rwanda pays agresseur, à défaut de le sanctionner. Mathy Musau

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