Le contrôle parlementaire se porte bien au Sénat. Devant la situation précaire dans l’Est du pays, la Haute assemblée du Parlement ne saurait donc aller outre mesure. Au jour d’aujourd’hui, quelle est donc la situation exacte sur le terrain, dans les différents fronts où les FARDC (Forces armées de la RD Congo) sont en guerre ouverte contre les forces d’agression venues du Rwanda ? Voilà, qui justifie l’invitation de la plénière du Sénat, lancée hier lundi au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Cependant, aucune précision de date n’a été donnée.
Venu pour répondre, hier lundi 7 novembre à la question orale avec débat du sénateur Jean-Philibert Mabaya , le vice- Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Affaires coutumières Daniel Aselo est rentré sans être intervenu à la plénière. A la demande du président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, la plénière a décidé de faire venir le Premier ministre et chef du gouvernement. Jean-Michel Sama Lukonde sera alors accompagné de quelques ministres sectoriels, afin d’aborder la brûlante question sécuritaire de manière détaillée, comme le souhaitent les élus des élus.
Les questions liées à la situation sécuritaire étant sensibles, la plénière entend aborder ce sujet avec le gouvernement à huit clos, pour ne pas exposer à la place publique les matières relevant du secret-défense.
EUSTACHE MUHANZI AJOURNE
Toujours dans le cadre du contrôle parlementaire, un autre membre du gouvernement a été hier face aux sénateurs. Il s’agit du ministre d’Etat en charge de l’Entrepreneuriat , petites et moyennes entreprises qui est venu répondre aux préoccupations des élus des élus soulevées à la suite de la question orale avec débat qui lui avait été adressée en rapport avec l’opérationnalisation du Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo, (FOGEC).
Non satisfaite des réponses données par le ministre d’Etat Eustache Muhanzi, Victorine Lwesse, auteure de la question orale avec débat, a décidé de passer à la vitesse supérieure en interpellant le ministre d’Etat.
Selon la sénatrice, Eustache Muhanzi n’a pas éclairé la lanterne de l’opinion sur l’opacité dans la sélection des provinces à financer par cet établissement public.
Elle reproche également au ministre d’avoir pris certaines décisions sous le coup du contrôle parlementaire. GK