Gare à la « négociationnite »

Pur produit des rapports de forces militaires, le Président rwandais serait- il vraiment soluble dans l’alchimie diplomatique? Il y a quantité de raisons d’en douter. De même que qui a bu boira, de même qui a violé, violera.

Voilà qui conduit à privilégier la deuxième option. Maintes fois agressée au vu et au su de l’humanité entière, la RDC devrait faire sienne certaines citations de grands stratèges militaires pour défendre sa souveraineté. « La guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens« , notait l’officier doublé de théoricien militaire prusse Clausewitz. Aux ayatollahs de la diplomatie pour de la diplomatie, le chancelier Bismarck faisait remarquer: »la diplomatie sans les armes, c’est la musique sans instruments« .

Il va donc sans dire que si Kinshasa ne saurait faire l’économie de la logique militaire. Tant il est vrai que celui qui veut la paix prépare la guerre. L’expérience a suffisamment montré et démontré que le pouvoir rwandais fait peu de cas d’accords conclus sur tapis vert, c’est-à-dire dans les palais présidentiels et autres palaces des capitales africaines.

Au demeurant, même la mobilisation générale décrétée par le Président Tshisekedi ne peut être efficace que si elle s’inscrit clairement dans une logique de guerre. Car c’est au front que nos vaillants militaires laveront l’affront.             José NAWEJ/ Séoul

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