CAFCO renforce les capacités des acteurs impliqués dans les techniques de plaidoyer sur la planification familiale

Pendant trois jours, 30 membres des organisations des jeunes, femmes et les confessions religieuses ont été renforcés en capacités sur le plaidoyer en planification familiale. Cet atelier de formation était organisé par le CAFCO avec l’appui de l’Union européenne à travers le programme Sexual health and Responsability program (programme santé et responsabilités sexuelles), SHARP.

À la clôture de cette session, les organisateurs ont atteint leurs objectifs. Qui étaient,  entre autres, d’outiller les membres des organisations des jeunes, femmes et confessions religieuses sur les techniques de plaidoyer AFP sur les questions de planification familiale; ils ont produit des messages et élaboré des recommandations SMART (Spécifiques, mesurables, acceptables, réalistes, temporelles) et un canevas des messages de plaidoyer. 

Un expert en santé sexuelle et reproductive qui a dispensé cette formation,  a expliqué que tout est parti  d’un constat  selon lequel, l’utilisation de service de la santé sexuelle et productive par des jeunes et adolescents est trop faible. Pendant ce temps,   ces jeunes adolescents pourront tirer de ce service de bénéfice.

Il était  question  d’aider les responsables de ces différentes  organisations qui encadrent des jeunes et adolescents, de s’exercer à proposer des plaidoyers à mener auprès des décideurs, lesquels pourront prendre des décisions efficaces pour améliorer l’utilisation de ce service, a fait remarquer Emmanuel Buhendwa. Ce dernier n’a pas manqué de souligner que la finalité de cette session de formation  est de permettre aux participants d’être capables de concevoir le plan de plaidoyer. Ceci en vue de se fixer les objectifs SMART et mettre en place des stratégies afin de convaincre les décideurs à prendre des mesures importantes pour un changement de comportements. 

Pour sa part, la responsable de ce projet au niveau de CAFCO a indiqué que l’accès des jeunes  aux services de PF demeure encore faible. C’est pourquoi, a justifié Mimy Mopunga, par souci d’augmenter le taux d’accès des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive que CAFCO, en partenariat avec l’Union européenne a organisé cet atelier. 

Elle est convaincue que le  renforcement des capacités des jeunes dans ce domaine est d’une importance capitale. D’après elle : « parler de la sexualité dans les familles africaines   est  un tabou car bon nombre de parents n’aiment pas partager la question de sexualité avec leurs enfants. Ce qui explique que ces derniers  vont chercher l’information à l’extérieur avec des conséquences fâcheuses telles que les avortements clandestins, la mort et  la stérilité« .

Ensuite, elle a précisé que les participants ont été sélectionnés suivant un critérium se fondant sur des organisations qui travaillent déjà sur la question de la PF et celles constituant un obstacle par rapport à cette question dont les confessions religieuses et enfin celles des femmes qui militent pour la promotion des droits des femmes.       Mathy MUSAU

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