La Présidente du Conseil d’administration de la Société minière de Kilomoto (Sokimo), Christine Feza Motema, a ouvert le vendredi 11 novembre à Kinshasa, les travaux de l’atelier sur l’élaboration du plan stratégique de la Sokimo en vue de la relance de cette entreprise du Portefeuille de l’Etat.
Pour la PCA de la Sokimo, le plan stratégique qui sera élaboré pendant ce forum est parti du constat dégagé après l’analyse sur la situation déplorable de la Sokimo et l’examen minutieux des divers problèmes qui rongent cette entreprise à tous les niveaux.
Après plusieurs années d’arrêt des activités, la PCA Feza Motema pense que le temps n’est plus au discours ni aux lamentations mais plutôt à l’action. « Considérant que les pistes de solutions à nos problèmes doivent avant tout être dégagées au sein de la famille Sokimo, le Conseil d’administration et le Comité de gestion ont jugé nécessaire et urgent d’organiser une retraite de 3 jours pour mener en profondeur des réflexions sur la thérapie adaptée aux maux qui ont asphyxié cette entreprise qui a marqué l’histoire de l’industrie minière de la RDC », a-t-elle expliqué.
Christine Feza Motema est d’avis que » grâce à la mutualisation de nos efforts nous vaincrons les difficultés et nous réussirons à redonner vie à l’entreprise Sokimo. Nous parviendrons également à redorer son image et lui rendre sa dignité et sa fierté. »
Par ailleurs, la PCA a exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour la réussite de ces travaux censés ouvrir la voie à la reprise de la production industrielle de l’or de la Sokimo.
« Je suis convaincue que la volonté et la détermination du Conseil d’administration et de son comité de gestion de relever les défis de la relance des activités de la Sokimo sous l’encadrement de la tutelle administrative et technique est un atout à capitaliser par chacun d’entre nous pour remettre la Sokimo sur le rail », a-t-elle rassuré.
Plusieurs interventions ont eu lieu lors de cette première journée. D’abord, celle de Roger Dzaringa, sur la présentation générale de la SOKIMO. On retient de cet exposé qu’une somme de 12 millions USD est nécessaire pour que la relance de la SOKIMO soit effective bien que ses dettes soient à hauteur de 112 millions USD.
Ensuite, pourquoi il n’y a plus la production minière à Kilomoto et les opportunités pour la relance de la production de l’or, la bonne gouvernance avec le Conseil supérieur du Portefeuille, la production énergétique à la SOKIMO, la problématique de la mise en œuvre de divers partenariats miniers et la gestion des titres miniers, la gestion des entreprises commerciales en difficulté en rapport avec le droit Ohada et enfin, la présentation du projet TechnoBuild.
Tricya MUSANSI