Mme Amelia Lakrafi, députée de la 10ème circonscription des Français établis hors de France, Afrique, Moyen-Orient et Océan Indien a échangé avec la Présidence de la Fondation Denise NyakeruTshisekedi (FDNT). L’objectif était de lui proposer un projet de coopération sur l’éducation des enfants, particulièrement celle de petites filles en provinces, la langue française, les violences conjugales et l’autonomisation de la femme.
Ces différentes problématiques constituent pour la plupart les axes clés de la Fondation de la première dame congolaise. Les deux interlocutrices ont discuté des voies et moyens leur permettant de conjuguer leurs efforts pour multiplier des actions dans ces secteurs.
Selon un communiqué de la FDNT, ce projet prévoit le renforcement des capacités des enseignants des écoles en provinces sur des équipements, l’énergie et des tablettes et aussi, faire accéder les écoles publiques congolaises à un fonds documentaire francophone.
Par ailleurs, Mme Amelia Lakrafi a apprécié l’implication de la First lady de la RDC, dans la réparation des statuts des victimes des violences sexuelles. «Je trouve très innovant ce qu’elle fait sur la reconnaissance des statuts des femmes victimes qui est un pas énorme», a-t-elle soutenu.
Cette rencontre a été l’occasion pour l’ambassadeur français, Bruno Aubert qui accompagnait Amelia Lakrafi, d’évoquer la question de justice transitionnelle. «C’est aussi une préoccupation pour nous .La diplomatie française suit cela de très près. C’est une attente forte dans la société portée par des autorités morales. Il existe des Associations et des ONG françaises qui suivent cette question et s’intéressent à la RDC», a-t-il expliqué
Pour sa part, Denise Nyakeru Tshisekedi a réaffirmé son engagement à poursuivre sa lutte pour la réparation des victimes de violences sexuelles et celles basées sur le genre. Mathy MUSAU