Vaccination contre la polio en RDC: les Etats-Unis contribuent à environ 20 millions USD

En République démocratique du Congo, le gouvernement américain, à travers des projets américains, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et d’autres organisations, contribuent, à environ 20 millions de dollars par an pour renforcer la vaccination de routine et combattre la poliomyélite ou la rougeole. Alors que depuis 1990, les Etats-Unis d’Amérique déclarent avoir fourni plus de 4 millards de dollars dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite dans le monde.

Le pays de Joe Biden traîne une longue histoire de partenariat et d’investissement soutenus en RDC et dans le monde pour renforcer le système de vaccination de rotine et assurer un accès equitable aux vaccins vitaux pour tous les enfants. En dépit des progrès enregistrés ces dernières années, la RDC reste l’un des pays où les taux de mortalité infantile sont les plus élevés au monde. Et bon nombre de ces décès peuvent être évités grâce à la vaccination.

Les efforts menés par le gouvernement américain depuis plus d’une trentaine d’années, ont donné des resultats sensibles. Des cas de polio dans le monde ont conduit à une reduction sensible de l’ordre de 99,9%. En RDC, le gouvernement américan est partenaire du Programme élargi de vaccination (PEV) depuis 1982. Son étroite collaboration sur l’éradication de la poliomyélite a commence en 1996. Et grâce à ses investissements dans des projets américains ou encore des projets de l’OMS, de l’Unicef et des organisations, le gouvernement américain contribue à environ 1 million de dollars par an en RDC aux niveaux national, provincial, zonal et communautaire pour renforcer la vaccination de routine et épidémique telles que la poliomyélite et la rougeole; selon un document rendu public par l’USAID..

CERTAINS ENFANTS N’AIMENT PAS LE VACCIN A CAUSE DE LEUR CULTURE ET LEUR RELIGION

Malheureusement, sur le terrain, lors des campagnes de vaccination, les choses se passent autrement et difficilement, au grand dam des bénéficiaries que sont les enfants, à en croire des témoignages de certains relais communautaires. »

« Il y a des difficultés que nous rencontrons sur le terrain. Il existe des enfants qui n’aiment  pas le vaccin en raison de leurs convictions culturelle et religieuse. Mais,  explique un relais communautaire, nous en tant que relais communautaire, nous souhaitons que notre communauté et notre zone de santé soient en bonne santé. Ainsi nous efforçons-nous, grâce à des entretiens que nous appelons  »counselling » à les convaincre »

Un agent de vaccination a avouer également rencontrer certainsdéfis, en dépit du fait que les couvertures vaccinales sont dans le bon, tout en reconnaissant que la polio se transmit par voie oro-fécale. Ainsi a-t-il invite la population à renforcer l’hygiène dans tout ce qu’on est censé faire dans la communauté. Kléber KUNGU

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