Tony Mwaba exhorte les experts à des analyses profondes pour de meilleures solutions

Du 13 au 17 octobre 2022 à Kinshasa, les experts du secteur de l’éducation prennent part à la  troisième revue conjointe de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation professionnelle (SSEF 2016-2025).

Le coup d’envoi de cette activité a été donné par  le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba, en sa qualité de Président du Groupe thématique Éducation du Gouvernement. Cette revue est axée sur l’analyse du Rapport de suivi qui décrit l’état d’avancement de la mise en œuvre de la SSEF et les résultats intermédiaires réalisés de 2016 à 2022.

Dans son mot d’ouverture de ces travaux, le président du Groupe thématique Éducation en RDC, le ministre de l’EPST Tony Mwaba a  émis le vœu de voir ces assises aboutir à des meilleurs résultats. « Beaucoup d’autres défis restent à relever. Les différents exposés et les ateliers programmés au cours de ces jours seront autant l’occasion de les aborder et les mettre en exergue. Je vous exhorte, en conséquence, à des analyses profondes et objectives, à trouver des meilleures solutions aux obstacles qui entravent l’atteinte des objectifs du secteur fixés dans la stratégie sectorielle. C’est un exercice technique important qui requiert la participation de toutes les parties prenantes que vous êtes. Nous attendons de ces assises des recommandations claires sur la mise en œuvre des réformes sectorielles et des actions prioritaires d »ici 2025″, a recommandé Tony Mwaba.

L’éducation au rang des priorités nationales

Le patron de l’EPST a rendu un vibrant hommage au Président de la République,  Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a décidé, dès son avènement à la magistrature suprême, de placer l’éducation au rang des priorités nationales du Gouvernement et qui a permis de ramener des millions d’enfants à l’école, grâce à sa politique de la gratuité de l’enseignement primaire. Depuis l’adoption de la stratégie par le Gouvernement, a reconnu Tony Mwaba, des efforts ont été accomplis et plusieurs réformes lancées dans l’optique de redynamiser le secteur.

Cependant, face à l’exigence de plus en plus marquée de la société pour une éducation de qualité et plus équitable qui ne laisse aucun enfant congolais sur la route, les défis à relever demeurent immenses. Le défi le plus important étant celui du financement du secteur, a-t-il indiqué.

Pour sa part, le Ministre des Affaires sociales, Modeste Mutinga  a fait savoir que la revue conjointe faite ce jour,  témoigne à suffisance de l’intérêt accordé au secteur de l’éducation en général et au sous-secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle en RDC. Elle exprime la volonté du pays de mettre en pratique les différents engagements pris par la communauté internationale en vue d’éradiquer l’analphabétisme dans le monde et d’assurer une éducation de qualité à tous sans une quelconque discrimination.

Mesurer les progrès réalisés

La  ministre de la Formation professionnelle, Antoinette Kipulu a, pour sa part, encouragé les organisateurs en l’occurrence le secrétariat permanent d’appui à la coordination du secteur de l’éducation avec le soutien des partenaires techniques et financiers qui s’emploient à assurer le suivi de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation. « Ces travaux sont une occasion d’une part, de mesurer les progrès réalisés, évaluer la pertinence globale des politiques, les réformes et les financements engagés et d’autres part, réviser le cas échéant, certaines options retenues dans la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025. C’est une opportunité pour moi de faire un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers ici représentés en faveur du sous-secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle en vue d’appuyer ce sous-secteur« , a-t-elle déclaré.

Faire une évaluation sans complaisance

Le Responsable du Secrétariat permanent d’appui et de coordination du secteur de l’éducation a souligné que les revues conjointes sont l’occasion pour les acteurs  de regarder en arrière pour voir ce qui a été fait et en avant pour voir ce qui reste à faire en s’appuyant sur les indicateurs. Valère Munsya s’est par ailleurs félicité de la capacité de la RDC d’anticipation,  car le gouvernement a choisi de s’engager dans la théorie du changement même si beaucoup reste à faire.

Selon lui, les partenaires techniques et financiers ont réitéré leur engagement aux côtés du Gouvernement de la République pour une éducation de qualité. Ils ont salué les progrès réalisés dans le secteur avec la mise en œuvre effective de la gratuité de l’éducation.

C’était en présence de ses collègues de la Formation professionnelle et des Affaires sociales, du Responsable de Secrétariat permanent d’appui et de coordination du secteur de l’éducation (SPACE), des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation et de plusieurs acteurs du secteur venus de l’extérieur et de l’intérieur du pays.

Mathy Musau

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