L’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a été élu à la tête du Brésil avec 50,84 %, selon les résultats officiels à partir de plus de 99 % des voix dimanche 30 octobre, devant le chef d’État sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro (49,16 %). La figure de gauche commencera son troisième mandat le 1er janvier après une campagne émaillée de tensions.
Le Tribunal supérieur électoral (TSE) a déclaré dimanche soir le candidat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva ,élu président re la République, jugeant l’écart étant impossible à rattraper après le dépouillement de 98,95 % des voix. Avec environ 49,16 % des voix, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro devient le premier président sortant du pays à échouer à se faire réélire.
L’écart entre les deux opposants est très court, dans un pays de 215 millions d’habitants et près de 156 millions d’électeurs. Ceux-ci sont toutefois obligés de s’exprimer, le vote étant obligatoire. La marge est bien plus étroite que ce que prédisaient les sondages, qui avaient déjà sous-estimé le score de Jair Bolsonaro avant le premier tour.
L’ex-sidérurgiste de 77 ans, qui avait connu la prison pour corruption (2018-2019) avant de voir ses condamnations annulées par la justice, effectue un spectaculaire retour au sommet de l’État au terme d’une campagne délétère qui a divisé le pays. Il avait déjà été à la tête du pays pour deux mandats, de 2003 à 2011. RFI