KKM porte plainte ce lundi contre un texte de presse

* »Depuis plus de deux décennies, je n’ai ni rencontré Moïse Katumbi, ni un membre de son cercle quelconque « , foi du leader du Parti pour l’Action.

« Inventions « ,  » Parfaite folie « … Des mots que le président national historique du Parti pour l’Action, le Pr Tryphon Kin-Kiey Mulumba (KKM) heurté, blessé dans son amour propre, a utilisés pour se plaindre d’un écrit de presse à son sujet.

Alors que depuis plus de deux décennies, dit-il à haute et intelligible voix,  il n’a  ni rencontré Moïse Katumbi, ni un membre de son cercle quelconque, le candidat président de la République est désagréablement surpris de découvrir un article de presse le donnant en train de frapper à la porte  de Moïse Katumbi, prêt à se jeter dans les bras du président d’Ensemble pour la République !  

« Depuis plus de deux décennies, je n’ai parlé au téléphone, ni déjeuné avec quiconque de chez Katumbi, ni rencontré qui que ce soit, ni dans le hall d’un hôtel, ni à une manifestation quelconque, ni au Congo, ni à l’étranger d’où je viens après trois mois de séjour « , affirme la Troisième personnalité du CACH, la main sur le cœur, avec des trémolos dans la voix, au cours de la communication de presse, le samedi 15 octobre , à la Maison du Soft, sur les hauteurs de Binza. Le Pr Tryphon Kin-kiey Mulumba l’a dit et redit dans toutes les langues.

Le leader du P.A ne se contente pas seulement de recadrer le confrère dont il ne cite pas le nom. Ses avocats déposent ce lundi 17 octobre une plainte devant la justice contre ce texte.

Lire ci-dessous, l’intégralité de la communication de Tryphon Kin-kiey Mulumba. Didier KEBONGO

Chers amis de la presse,

Merci à vous d’être venus nombreux ce matin. J’ai un court message à vous communiquer.

Alors qu’une partie de notre territoire est, depuis des mois, sous occupation sans voir, abandonnés à nous-mêmes, comment nous allons nous en tirer quand en Ukraine, le monde se mobilise et les armes affluent ; alors que les miens dans l’espace Grand Bandundu tombent chaque jour égorgés, éventrés dans une barbarie extrême, inconnue à ce jour chez nous et dont les causes doivent d’urgence être élucidées, si nous voulons sauver notre État, me voici ce matin contraint et forcé de parler de moi-même, poussé par des irresponsables, des ennemis de notre pays.

Chers amis de la presse,

Nos médias ont un gros problème.

Si ce secteur n’est pas repris en mains, si ce secteur n’est pas réorganisé professionnellement, si ce secteur n’est pas restructuré, s’il n’est pas réinventé, s’il n’est pas responsabilisé par l’État dans une vision partagée avec les Professionnels eux-mêmes que vous êtes, notre pays va à sa perte.

Il est impensable que dans un État, chaque homme politique dispose d’un média (derrière chaque média se cache un homme politique); que dans un pays où le marché publicitaire n’existe pas, il y ait mille journaux, mille radios, mille télés.

Comment font ces médias pour exister sans régime d’aide à la presse? Comment font ces médias pour paraître ?

Le Président de la République a parlé d’urgence de «salubrité médiatique» dans notre pays.

Le Président de la République a parfaitement raison.

Il y a effectivement extrême urgence. Le temps nous est compté…

Comment expliquer des inventions du type : «Tryphon Kin-kiey Mulumba dans les bras de Moïse Katumbi (…). Le Patron de l’hebdomadaire Le Soft international aurait levé l’option de rejoindre Moïse Katumbi. L’homme se déploie bec et ongles pour entrer en contact avec le président d’Ensemble pour la République. Mais il nous revient que Moïse Katumbi reste encore dubitatif, quant à la venue du président du Parti pour l’Action. On le soupçonne comme une taupe. Olivier Kamitatu lui ferait ombrage (…) ».

Si le signataire de ce texte était journaliste, il m’aurait appelé pour vérifier ce qu’il aurait par miracle entendu.

Mon numéro de téléphone est connu de vous tous.

Ce texte ne répond à aucune des cinq ou sept questions de Lasswell qui fondent le journalisme.

Depuis plus de deux décennies, je n’ai ni rencontré Moïse Katumbi, ni un membre de son cercle quelconque.

Depuis plus de deux décennies, je n’ai parlé au téléphone, ni déjeuné avec quiconque de chez Katumbi, ni rencontré qui que ce soit, ni dans le hall d’un hôtel, ni à une manifestation quelconque, ni au Congo, ni à l’étranger d’où je viens après trois mois de séjour.

Si, en 2018, j’ai appelé les miens à voter pour le Candidat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en retirant ma candidature après avoir versé au Trésor public une caution non remboursable de 100.000 $US, je l’ai fait par conviction.

J’ai été moqué. Nous avons été moqués. Nous du CACH.

Dans ma circonscription, les armes ont parlé contre le Candidat n°20.

Le Candidat CACH a été élu, le Candidat CACH a été proclamé Président de la République.

Depuis près de quatre ans, le Candidat CACH est Président du pays. J’en suis fier.

Mon bulletin de vote et les bulletins de vote des miens, dans l’espace Grand Bandundu et dans le pays où la Communauté s’est installée et agit, ont pesé dans le résultat de la Présidentielle.

J’y ai été Directeur de Campagne pour le Grand Bandundu. En réaction, le pouvoir d’hier m’a puni.

Le pouvoir d’hier m’a enlevé et a enlevé les miens, des listes des élus fabriquées.

Où sont ceux qui se sont moqués du CACH ?

Dieu merci, ils nous ont rejoints en masse, mangent à la table du Roi, imputent des faits gravissimes à ceux qui se sont battus pour le CACH.

Chers amis de la presse,

Je n’ai rien à vous apprendre.

Le Bandundu est un Swing State.

Le Bandundu est présent dans la ville de Kinshasa et dans le pays.

Le Bandundu est une province élective, comme le Kivu, le Katanga, la province Orientale.

Écrire que le Gouvernement ou quiconque me paie une subvention mensuelle et que cette subvention a cessé de m’être versée depuis la mort du Patriarche Kitenge Yesu (paix à l’âme de ce Monument) est une parfaite folie.

Chers amis de la presse, voici ma réponse à ces inventions :

J’ai demandé à mes avocats de déposer dès lundi 17 octobre 2022, une plainte devant la justice contre ce texte qui m’a été communiqué hier vendredi 14 octobre, en fin de matinée, par hasard, par un ami à qui je rendais visite à son domicile.

Sachez que c’est très difficile de tout lire ; c’est très douloureux de tout voir, de tout écouter dans notre pays.

Mais le Congo est notre pays. Travaillons tous pour qu’il survive.

Aidons notre Président à conduire son mandat, à poursuivre son action à la tête de ce pays que nous aimons tous.

Travaillons à la salubrité médiatique.

Kinshasa, 15 octobre 2022.

Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba,

Candidat Président de la République 2018.

Troisième Personnalité du CACH.

Président National Historique du Parti pour l’Action.

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