*Les participants plaident pour un accroissement significatif du financement public en faveur du secteur de l’éducation.
Au terme de leurs réflexions dans le cadre de la 3ème revue conjointe de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation (SSEF 2016-2025), les 200 acteurs du secteur de l’éducation venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays ont formulé une série de recommandations afin de transformer le système éducatif de la RDC. Ces assisses ont été appuyées par des partenaires techniques et financiers du secteur éducatif sous la coordination du Secrétariat permanent d’appui et de coordination du secteur de l’éducation (SPACE).
Le Patron de l’EPST a salué le fait qu’au cours de cette rencontre, les participants ont dressé le bilan des réalisations de la stratégie sectorielle sur l’ensemble du secteur en présentant notamment l’état d’avancement de la mise en œuvre de 8 programmes de la stratégie et les principales réformes du secteur. Ils ont également tiré des leçons et défini les perspectives et les grandes options pour une mise en œuvre plus efficace de la stratégie d’ici à 2025. « Ces nouvelles options devront reposer sur une planification plus resserrée de la stratégie en tenant compte des priorités nationales du secteur de l’éducation« , a-t-il souligné.
D’après Tony Mwaba, les participants ont aussi relevé les grands défis auxquels le secteur fait face dans la mise en œuvre de la stratégie et ont proposé des actions prioritaires pour la transformation du système éducatif. Il s’agit entre autres de celui du financement du secteur dans son ensemble et celui de la concertation entre tous les partenaires éducatifs qui interviennent dans la mise en œuvre de la stratégie.
Pour le ministre Tony Mwaba, le premier défi nécessite un engagement fort de l’État, engagement qui devra se traduire par un accroissement significatif du financement public en faveur du secteur de l’éducation et une prise en main plus affirmée des réformes sectorielles par l’État. Le deuxième appelle à un engagement plus fort et plus concerté de tous les partenaires éducatifs dans un cadre de partenariat redynamisé et plus cohérent, a-t-il souligné.
Les participants à ces assises ont relevé que le gouvernement, à travers la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025, a réalisé des progrès importants même s’il existe encore des défis majeurs à relever pour améliorer et transformer davantage le système éducatif du pays.
Le ministre de l’EPST, en présence de son collègue de l’ESU, a salué le bon déroulement de ces assises qui ont abouti à une panoplie de recommandations visant la transformation sensible du système éducatif.
Meilleure opportunité pour des propositions concrètes
« Nous avons suivi pas à pas le déroulement de vos travaux tant au niveau des plénières qu’au niveau des ateliers. A cet effet, permettez-moi de vous exprimer ma totale satisfaction à la lumière des résultats même partiels qui me sont parvenus. Je suis également satisfait de l’esprit de dialogue et de la dynamique sectorielle qui ont animé les échanges parfois houleux pendant ces assises« , a conclu Tony Mwaba.
Enfin, le SPACE, partenaire qui a organisé cette revue, a salué la détermination du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’implication du Gouvernement Sama Lukonde qui constitue un facteur important et déterminant pour la réussite de la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation à travers les réformes qu’elle préconise. La Révue à mi-parcours a ainsi offert la meilleure opportunité pour formuler les propositions concrètes de réajustement de la stratégie afin d’en faire un véritable instrument de transformation du système éducatif pour la période 2023-2025. Elle ouvre également des pistes pour l’élaboration de la prochaine stratégie pour la période de 2026-2035. Mathy Musau