Albert Luba et Roger Beley présentent ce jeudi le tome 2 de la BD ‘‘Le mystère de la terre bleue’’

Le scénariste congolais Roger Beley et le dessinateur Albert Luba présentent, ce jeudi 22 septembre, le tome 2 de la bande dessinée ‘‘Le mystère de la terre bleue’’. Une histoire fictive basée sur les enjeux de la production et de l’exploitation du cobalt en République démocratique du Congo.

Réalisé avec le concours de la Fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung, ce projet promeut la lecture de la bande dessinée auprès de la jeunesse et suscite l’intérêt des lecteurs sur un minerai qui fait aujourd’hui de la République démocratique du Congo un pôle d’attraction des multinationales implantées dans les quatre coins du globe. 

Au moment où les regards des entrepreneurs se focalisent sur l’est du Congo qui abrite le plus important gisement de cobalt de la planète, Roger Beley et Albert Luba ont tenu à profiter de l’occasion pour attirer l’attention des intellectuels sur les chaînes globales de l’approvisionnement, de l’exploitation et de la commercialisation de ce minerai qui, avec le lithium, est aujourd’hui incontournable dans l’industrie de fabrication des batteries électriques. Et donc dans l’industrie d’automobiles électriques, jugées écologiques et recommandées désormais sur l’échiquier planétaire.

L’audacieux Steve Kanza

 «C’est dans ce contexte qu’intervient Steve Kanza, le héros de la bande dessinée, un Congolais de la diaspora implanté aux Etats-Unis. Il est envoyé dans son pays d’origine par une grande firme basée à New-York pour enquêter sur la chute de la production du cobalt qui est généralement profitable à ses commanditaires. Sur place, la tâche ne s’avère pas aisée, au regard d’une nébuleuse d’intermédiaires qui lui font obstruction», explique Roger Beley. 

Le public aura donc à découvrir le deuxième tome de cet album qui a été préparé six mois durant, juste après la sortie du premier tome. Les passionnés du satirique Grognon ou de Pili-Pili, qui se délectaient déjà des caricatures d’Albert Luba, le découvriront sous une nouvelle touche d’illustration beaucoup moins piquante.  Yves KALIKAT 

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