OGEFREM : le DG Philippe Kiyimpu ki-Nyonso restaure la paix sociale

Un vent nouveau est en train de souffler sur l’Office de gestion du fret multimodal, OGEFREM. L’intersyndicale, par la voix de sa présidente nationale, appelle à soutenir les efforts que déploie la nouvelle direction de l’entreprise conduite par le Directeur général intérimaire Philippe Kiyimpu ki-Nyonso. D’après Cécile Idungunae, le numéro 1 de l’Ogefrem s’est déjà lancé dans une dynamique de redressement économique et de restauration de la paix sociale. Dans l’intérêt de tous. L’ordre et la discipline au travail règnent à l’Office.

«L’Intersyndicale de l’OGEFREM s’insurge contre des attaques ourdies  contre la nouvelle équipe dirigeante de l’entreprise, pilotée par M. Philippe KiyimpuKi-Nyonso.  Il n’y a jamais eu malaise,  ni action de l’intersyndicale de l’OGEFREM auprès du Premier ministre contre le DG Kiyimpu, relative à un climat malsain qui  s’observerait à l’OGEFREM», tranche Cécile Idungunae, présidente nationale du banc syndical de l’Office.

Pour l’Intersyndicale, cet acte truffé de contre-vérités résulterait d’une cabale orchestrée pour «saper les efforts des autorités du pays et l’actuel staff dirigeant de l’Office, en s’appuyant sur un arrêt de travail de triste mémoire qui a secoué l’Office,  il y a cinq mois passés. Et pourtant, à cette période-là, l’actuel DG Kiyimpu n’était pas encore aux affaires», précise-t-elle.

Celle-ci insiste qu’à l’avenir, pour toute information, il est important de s’adresser à la source, à savoir, la délégation syndicale et le Service de communication.  

L’Intersyndicale salue le professionnalisme de l’actuel patron de l’Office et convie le personnel à le soutenir dans ses efforts de redressement économique mais aussi de restauration de la paix sociale au sein de l’entreprise.

La classe des meilleurs

Selon des sources, à l’OGEFREM, le DG a.i est l’un des pionniers vivants, «un des artisans des actions tentaculaires réalisées en termes d’infrastructures immobilières acquises sur fonds propres de l’Office».

On cite pêle-mêle la construction de l’immeuble ultramoderne du siège de Kinshasa de 10 niveaux, inauguré le 19 novembre 2013, par le président de la République Joseph Kabila, à l’époque où Anatole Kikwa était Directeur général; les sièges de Lubumbashi (mars 2015) ; Bukavu (août 2016) ; Kasumbalesa, Lufu à Songololo (2016). Le siège de Matadi DPO réhabilité fin décembre 2013, et les installations de l’immeuble Botour détruites par un incendie mais réhabilitées et modernisées. C’est là qu’est installé le Centre médical de l’OGEREM, CEMOG (inauguré en août 2015), doté d’un équipement médical moderne, du corps médical de haute qualité.

Ce n’est pas tout. L’érection de plusieurs infrastructures d’appui à l’assistance aux chargeurs notamment des parcs à bois et à véhicules de Boma l’ont été grâce aux études menées sous la conduite de l’inusable Philippe Kiyimpu.

Les proches de l’actuel DG intérimaire font savoir qu’il a été efficacement utilisé par tous les DG qui ont marqué l’Office de leurs empreintes dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents.

Tous ceux qui l’ont pratiqué ne tarissent pas d’éloges à son endroit. «Philippe Kiyimpu Ki-Nyonso n’a jamais été un parachuté à l’OGEFREM. C’est un technocrate hors-pair, qui a gravi tous les échelons jusqu’à occuper les fonctions de Directeur. L’homme avait déjà eu à animer entre autres, la DPO (Direction provinciale Ouest) dont le siège est à Matadi et la DEP (la Direction des Etudes et Planification)».

Les mêmes sources ajoutent que Philippe Kiyimpu est de la classe des meilleurs depuis l’avènement du premier PDG de l’OGEFREM, feu Donatien ya Mutuale, dont  il fut le premier assistant.

Lecture erronée et sélective

L’arrêté ministériel n°00024/CAB/MIN/TVCD/2022 du 28 juin 2022  portant désignation, à titre intérimaire, du Directeur Général et d’un  Directeur Général adjoint de l’Office de Gestion du Fret Multimodal,  OGEFREM,  pris par Chérubin Okende violerait-il la loi ou la Constitution?  

Selon plusieurs spécialistes du droit, cet arrêté n’a énervé aucune disposition des lois du pays. «Une simple lecture de la motivation dudit Arrêté renseigne clairement qu’il est pris en application de la décision du Conseil des ministres (58ème réunion) tenu en date du 17 juin 2022, présidé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Institution la mieux renseignée du pays», estiment-ils.

Il s’est donc agi, soutiennent-ils, d’une mesure conservatoire à ne pas confondre avec la décision définitive de nomination par le Chef de l’Etat. «Il n’y a aucune violation par rapport aux prérogatives reconnues au Chef de l’Etat. Le ministre Chérubin  Okende n’a fait que matérialiser la volonté du Magistrat suprême et du  Gouvernement», insistent-ils.

Ces spécialistes de droit indiquent que «même dans son libellé, l’arrêté ne parle pas d’une nomination, mais plutôt d’une désignation. C’est tout simplement une mesure conservatoire qui vise à mettre un terme à l‘instabilité persistante qui avait prévalu à l’OGEFREM».

A ses détracteurs, le ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Chérubin Okende, répond qu’ils font une lecture erronée et sélective. «Lire un texte, le sortir expressément de son contexte, c’est chercher des prétextes», précise-t-il.  

A l’Office, on explique que cette mesure a mis un terme au désordre et autres dégâts de gestion orchestrés par une pluie d’intérimaires, dont on dénombre cinq en seulement onze mois.

En un mot comme en mille, la désignation de Kiyimpu Ki-Nyonso à la tête de l’Office est régulière et obéit à la légalité, affirment les proches de l’actuel patron de l’OGEFREM qui, lui, est plutôt concentré sur le  travail de redressement rapide de l’entreprise. Dina BUHAKE

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