Lubumbashi : la Société de gestion routière accusée à tort de détourner les droits de péage

Des agents de la Société de gestion routière (SGR) sont accusés à tort de détourner des droits de péage dont s’acquittent les chauffeurs des camions remorques qui empruntent la Nationale n°1 au niveau de l’axe Kasumbalesa- Lubumbashi, un tronçon  géré par cette société.

Il y a cinq mois, précisément au mois de mars dernier, le vice-gouverneur du Haut-Katanga, en compagnie du directeur du Service de l’anti-fraude, Philippe Kibawa, avait trouvé certains chauffeurs de camions remorque à Mokambo sans aucune preuve de droit de péage.

Les camions en stationnement sur la Nationale n°1 au niveau de l’ancien poste de Kasumbalesa, sont ceux qui attendent d’accéder aux différents services au niveau de  » Whisky  » pour la suite des formalités d’usage et  pour le paiement de la taxe de la mairie. Quant aux stationnements d’avant et après le nouveau poste de péage, les mobiles restent inconnus à la Société de gestion routière/Péage.

Le péage travaille chaque jour et étroitement avec une banque installée à Lubumbashi et avec le gouvernorat de province du Haut-Katanga qui lui sert d’organe de contrôle.

Le Parquet général près la Cour d’appel du Haut-Katanga a, à son temps, ouvert un dossier judiciaire. Les chauffeurs de camions remorque ont démontré et prouvé, avec preuves à l’appui, que tous les véhicules qui empruntent le tronçon Kasumbalesa-Lubumbashi s’acquittent de tous les droits de péage.

A tout prendre, il va de soi que s’il y a des preuves impliquant des agents véreux qui se seraient compromis dans une quelconque fraude, des sanctions exemplaires et sévères seront appliquées à leur encontre.

Nul n’étant au-dessus de la loi, l’Etat de droit, auquel le président de la République, Félix Tshisekedi, tient comme à la prunelle de ses yeux, est censé s’appliquer à tous. Kléber KUNGU

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter