Kinshasa: des sachets, bouteilles en plastique,… bouchent plusieurs caniveaux

Des déchets de sachets et bouteilles en plastique bouchent  plusieurs caniveaux où devraient passer les eaux de pluie, à quatre semaines du retour de la saison pluvieuse à Kinshasa. C’est entre autres, le cas des caniveaux situés le long du boulevard Lumumba dans la commune de Limete, entre la première rue et la dix-huitième rue.

Immondices, débris, morceaux de tissus, cannettes, bouteilles et sachets plastiques,… ces canalisations d’eau donnent l’air d’une décharge commune non contrôlée. L’assainissement desdits canaux devrait susciter l’intérêt particulier dans le chef de l’autorité compétente avant le retour de dame la pluie en septembre prochain, afin d’anticiper voire amoindrir les dégâts pouvant en découler, en l’occurrence les inondations urbaines.

Pour Marie Nkanku, vendeuse d’igname à la place 7ème rue Limete, «le problème n’est pas l’assainissement de l’environnement notamment les caniveaux. C’est plutôt le manque de civisme de la population concernant la gestion de déchets. Bon nombre de populations jette n’importe quoi, n’importe où, quand et sans même se déranger. Une des raisons de la pollution de la plupart des canalisations d’eau dans la capitale». Il faudrait sensibiliser les Kinois au civisme environnemental, en mettant l’accent sur la salubrité qui est l’affaire de tous et prévoir de mesures de sanctions pour ceux qui vont trainer le pas afin que les choses changent.

D’après Agnès Lula, une jeune dame, la trentaine révolue rencontrée sur le terrain, « c’est très écœurant de voir un passager à bord d’un véhicule se permettre de jeter sur l’artère le déchet d’un sac plastique (sachet et/ou bouteille en plastique) qu’il a utilisé à travers la voiture sans se gêner ». C’est le cas le plus épatant pour elle. Les actes d’incivisme moral qui ne peuvent laisser lieu qu’à la dégradation alarmante de l’environnement où devraient vivre la population.

A qui revient la responsabilité de curer les caniveaux dans cette agglomération de plus de 15 millions d’habitants et de veiller à ce que ces derniers servent à leur utilité en bon escient ? Abondance MASAKA/Stagiaire

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