Joseph Kabila et Félix Tshisekedi appelés à se donner la main

Un voisin jaloux se plaint de son voisin qui rentre toujours les bras chargés des victuailles pour les siens. Le jaloux le prend en grippe. Sans cesse, il le provoque : « mbwakela » (quolibets)  par-ci, regard hautain par-là, regards et gestes de menace…Mais, l’autre, constatant les provocations de son voisin, refuse de tomber dans le piège malsain des conflits sordides de voisinage. Il fait un effort de dépassement de soi, va vers son voisin, lui parle, le convainc, lui arrache un compromis et rétablit la paix entre les deux familles… 

 Tel est « le code de conduite responsable » du « dépassement de soi » dans une relation saine. Dès les premiers instants du conflit déjà, peut germer presque spontanément le venin du soupçon dans un cœur soupçonneux, qu’il déverse sur l’autre. Le jaloux soupçonneux transfère, comme par doses successives, par regard, par gestes et par mots, le venin issu de ses propres soupçons dans celui du voisin. Le venin du soupçon qu’on détecte sur l’autre est proportionnel aux reflets de son propre soupçon.

En effet, le soupçon et le venin ont en commun deux notions : « la petitesse » et « la dangerosité« . Ils n’ont pas besoin ni de la grande visibilité ni de la grande quantité. Ils sont très petits. Une lampée, une dose minime, une petite quantité leur suffit. Le soupçon et le venin sont si petits qu’ils contrastent avec leur nocivité et « dangerosité« .

Les dégâts commis par le soupçon et son venin sont irréversibles, dévastateurs, irréparables. Comme tout poison, le venin du soupçon est mortel. Il est sans pitié, inéluctable, ravageur. La plus petite dose de venin renvoie « ad patres at vitam eternam« .

C’est là que doit surgir rapidement et directement  » le dépassement de soi » comme antidote au venin du soupçon. Devant le règne absolu du soupçon qui répand son venin de la mort partout et de toutes parts, vers qui se retourne-t-on? Dans quels regards, le citoyen va-t-il puiser le courage de résister et la force de se battre? Pour la RD Congo, les regards se tournent vers les personnes idoines, « avatars » des temps nouveaux ou pas ! Entièrement libres pour la République et pour ses Citoyens ! « Sortant et Entrant« . Bien que beaucoup de choses les sépare : pas le même gabarit, pas la même taille, pas le même âge, pas la même origine ni passé. L’un très réservé. L’autre exubérant. L’une des rares choses qui les réunirait, c’est leur prédisposition à la complémentarité. C’est sur cette petite chose que repose le salut de la RD Congo.

Dans la vie politique, le transfèrement du venin du soupçon se passe de la même manière que dans la vie ordinaire. Entre un sortant et un entrant, vivant sur le même territoire et établis dans un même espace vital, les soupçons insoupçonnés sont légions. Ils tombent de partout. Même si entre les deux, la passation de fanion du pouvoir s’était passée de la manière la plus civilisée, dans les règles de l’art et à travers les embrassades les plus passionnelles et les plus fusionnelles, le venin du soupçon, toujours présent, se profile toujours et occupe vite l’horizon. De manière insidieusement subtile, il se faufile, pénètre et sillonne, parcourt et empoisonne tout et partout.

Et si, par hasard, la multitude de collaborateurs de l’un et de l’autre s’en mêlaient, ce sera alors le foisonnement de moult soupçons dans un mélimélo des venins mortels des uns que des autres. Si l’on n’y prend pas garde, il y a risque qu’il y ait des empoisonnements généralisés et en série des uns envers les autres et vice-versa. 

Pour endiguer le déferlement d’empoisonnements en cascade de tous par tous, il est exigé du sortant et de l’entrant l’acquisition du sens aigu du dépassement de soi, propre à l’Aigle royal. Que le sortant et l’entrant développent, chacun, un regard perçant qui, à mille lieues, perçoit et voit la plus petite des aiguilles. Qu’ils forgent leur capacité de voler très haut pour qu’aucun venin de n’importe quel soupçon ne les atteigne.

Nul n’ignore, « eux-mêmes » compris, que réaliser une telle performance, est un dépassement de soi total et absolu. L’exercice en vaut la chandelle. Il renforce la foi en soi et la certitude d’être utile. Il restitue à ceux qui le réalisent la capacité d’atteindre et de toucher avec ses doigts le nirvana de la béatitude humaine.

vivement le dépassement de soi !

La RD Congo a besoin du dépassement de soi de ces deux personnes pour éviter que le venin de soupçon ne se répande dans les coins et recoins du pays. Il est sollicité « le dépassement de soi » de ces deux personnes, salutaire pour que la RD Congo retrouve sa souveraineté, propice à son décollage.

Le temps du dépassement de soi est donc venu pour que soit mené le combat contre la fatalité qui accable le destin congolais, restaure la dignité pour tant d’humiliations subies, déconstruit la balkanisation annoncée du pays et déprogramme sa disparition. L’heure a sonné pour que soit sauvé ce qui reste de l’identité, de la dignité et de l’humanité congolaise.

Les Puissances tutélaires régentent le monde à travers leurs suppôts et sous-traitants, que sont la Monusco, certains pays voisins, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale…Elles mettent en branle la mécanique d’anéantissement des pays.

Il faut s’unir quand elles s’emploient à mettre les pays à feu et à sang, s’adonnent à l’exploitation illégale des richesses et s’activent à balkaniser des pays. Il faut s’unir quand la cloche de l’union sonne pour que soient mises ensemble énergies, intelligences, forces et volontés. Car, sans pitié et sans état d’âme, par prédation et par violence, les Puissances tutélaires, convaincues de l’atavisme du Pacte colonial croient dur comme fer que les richesses du monde, particulièrement celles de l’Afrique, leur appartiennent de droit.

Qu’elles peuvent en disposer comme elles veulent, au moment où elles veulent et aux prix qu’elles fixent elles-mêmes. Et quand la configuration d’un pays ne leur convient plus, elles s’octroient le droit d’en retracer les nouveaux contours.

Dès lors qu’est-ce qui empêcherait ces Puissances tutélaires de semer le doute dans l’esprit des citoyens et de les pousser à la division, à l’affaiblissement ? Qui limiterait la force illimitée de ces Puissances tutélaires à ne plus inoculer, par doses homéopathiques, avec finesse, élégance et diplomatie, le venin de soupçon dans le cœur des Congolais ?

C’est peu que de dire qu’elles tiennent à ce que le venin du soupçon décime, détruit et consume le Congo et les Congolais jusqu’à leur totale extinction. Au moment où, même la Monusco, un de leurs bras séculiers, se transforme en groupe armé et tue la population civile, mains nues, l’heure de rupture, d’avec les soupçons, a sonné. Car, ces Puissances tutélaires rient sous cape, se lèchent les babines, se frottent les mains et se réjouissent déjà de la réussite prochaine de leur mission de déstabilisation, que dit-on, de destruction de la RD Congo.

Sous le règne de la Monusco, avec ses 15.000 hommes, transformés en lâches assassins, l’avenir des enfants du Congo se détruit, sous nos yeux ahuris comme dans le jeu d’adresse où l’habilité et la ruse prennent le dessus sur le jeu lui-même. 

enième tentative de mainbasse sur l’afrique

Aussi, les prédateurs violents, eux, n’hésitent pas à remettre en cause les principes sacrés fondateurs des Etats. De sorte que les fondements existentiels du Congo, sont mis en branle: « De quel droit les nègres doivent avoir un pays aussi riches avec ses 1.100 types« , disent les uns. Les autres renchérissent « Ils sont si étourdis qu’ils n’ont même pas conscience de leurs richesses. Il faut donc leur morceler ce pays qu’ils ne méritent pas« . Il n’y a, chez ces prédateurs, ni préceptes sacrés ni principes consacrés à respecter. Tout, chez eux, est révisable au gré de leurs seuls intérêts.

Elles mettent le monde aux pas suivant le principe de bâton et de la carotte. Elles viennent de voter et de promulguer la loi HR7311 du 28 avril 2022 dans le but de contrer l’influence russe en Afrique. Puisqu’il y a en Afrique les ressources stratégiques dont l’Amérique a besoin, il faut punir et exercer les représailles sur les Etats, les Organisations, les individus qui contribuent à la promotion de l’influence russe en Afrique.

Pour s’assurer de leur domination du monde, les Puissances tutélaires font circuler le venin du soupçon qu’elles relaient à tue-tête et en boucle à travers le monde. Sûres de leur forfait, elles se rassurent de la réussite de leur forfaiture.

Mais, les Congolais sont-ils si étourdis au point de laisser les deux personnalités, « Salvatrices supposées » à ne pas s’entendre ? Même si les concernés ont des égos surdimensionnés, jusque à quand resteront-ils réfractaires, insensibles et sourds aux appels de la raison et du dépassement de soi pour le salut de la RD Congo? Tel est le challenge ! Kakese Vinalu/Correspondance particulière

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