OGEFREM : Lem’s KAMWANYA, Gestionnaire hors-pair pendant ses 3 trois mois à la tête de l’Office

Dans notre édition N°6715 du vendredi 22 juillet 2022, nous avons publié et relayé une correspondance particulière, sous le titre  » OGEFREM : des syndicalistes dénoncent la mauvaise gestion de l’office « , les accusations et les charges de mauvaise gestion portées contre Monsieur Justin KAMWANYA KALEMUNA Lem’s, Directeur Général Adjoint intérimaire de l’OGEFREM et qui a dirigé cet Office comme Directeur Général a.i. pendant trois mois, soit au cours de la période allant du 07 avril au 07 juillet 2022.

En réaction à cette publication, au titre de droit de réponse, le concerné fait la mise au point reprise dans les lignes qui suivent.

A ma prise de fonction, le 07 avril 2022, j’avais trouvé que la plupart des comptes bancaires de l’OGEFREM étaient débiteurs, et que l’Office continuait à recourir, chaque mois, aux découverts bancaires pour payer les salaires de son personnel, pratique engendrant d’énormes frais financiers à payer aux banques et grevant ainsi dangereusement la trésorerie de la société.

Contrairement à ce qui a été affirmé dans vos lignes, mon prédécesseur, Monsieur Olivier MANZILA, n’avait laissé aucune provision pour le financement des travaux de construction du Port Sec de Kasumbalesa. Par contre, il avait sollicité un crédit de 2 millions de dollars à la Rawbank pour couvrir l’avance de 30% du coût total des travaux planifiés, conformément au contrat conclu à cet effet avec la firme SZTC, la correspondance de cette demande existe bel et bien au secrétariat de l’OGEFREM. Du fait que ce crédit n’était pas encore accordé, on comprendra pourquoi lesdits travaux n’avaient jamais démarré, si on considère le temps qui s’est écoulé entre la signature dudit contrat et le moment où Mr Manzila fut suspendu. C’est donc un mensonge de considérer que Lem’s KAMWANYA est venu dilapider une provision qui, en réalité n’a jamais existé.

Toutes les dépenses que j’ai engagées pendant mon mandat à la tête de l’OGEFREM étaient financées exclusivement par les ressources générées par les activités de l’Office et sans même recourir à un nouvel engagement financier à charge de l’Office. Le 07 juillet 2022, à l’occasion de la remise et reprise, j’ai légué à mon successeur une situation financière plus que stable, sans aucun compte débiteur, une épargne de plus de 3 millions des dollars et l’argent nécessaire pour payer à la fois la gratification et les salaires du mois de juillet 2022.

Ensuite, avant de détailler toutes les réalisations que j’ai accomplies en seulement trois mois, il est important de souligner que pendant tout mon mandat à la tête de l’OGEFREM, j’ai travaillé sous la supervision et la mission d’encadrement de l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui est censée viser préalablement toute dépense avant son paiement. Comment peut-on envisager un seul instant se lancer dans une gestion désastreuse des finances sous l’œil de l’IGF dont la rigueur n’est plus à démontrer à ce jour ?

Les imputations dommageables auxquelles je fais l’objet sont plutôt l’œuvre des sources inconnues dont vous gardez l’anonymat, lesquelles se recrutent parmi mes détracteurs qui se hasardent à salir mon bilan à la tête de l’OGEFREM, à ternir mon image pour des motifs et intérêts qu’eux-mêmes maîtrisent parfaitement. La lecture de la correspondance de l’Intersyndicale de l’OGEFREM ne fait nullement mention d’une gestion calamiteuse de ma part, car la Délégation Syndicale Nationale de l’OGEFREM, au vu de mes réalisations, avait même adressé un mémo au Chef de l’Etat pour solliciter ma confirmation en tant que Directeur Général.

La mise en place à laquelle on fait allusion n’est rien d’autre qu’un réajustement technique des cadres de commandement, dont les décisions de promotion et d’affectation relèvent de la compétence du Conseil d’Administration et entérinées par le Ministre de Tutelle, le Directeur Général n’en assure que leur exécution. A ce sujet, la Délégation Syndicale Nationale en avait été pleinement informée et avait même sollicité et plaidé pour la promotion de l’ancien Président de la Délégation Syndicale au grade de fondé de pouvoir, ce qui fut fait. En outre, les promotions et affectations décidées par le Conseil d’Administration ont concerné des cas particuliers à problème des cadres issus des différentes sphères du pays, et une très faible proportion de ceux de ma Province.

Quant aux engagements, une fois de plus, il a concerné la régularisation pour le cas de règlement des contentieux de 6 agents, tous de la Province du Kongo Central, 12 temporaires utilisés comme secrétaires et huissiers sans contrat, issus de différentes provinces du pays.

Pour rappel, au terme de mes trois mois à la tête de l’OGEFREM, j’ai signé les réalisations suivantes :

1)    Maintien d’un climat social apaisé, en travaillant avec toutes les tendances, sans chasse à la sorcière ni mise en place ;

2)    Amélioration des conditions de travail par la dotation en mobiliers de bureau et équipements informatiques de dernière génération dont la passation des marchés a été gérée par des services appropriés de l’OGEFREM et non par le DG;

3)    Formation d’environ 600 cadres et agents de l’OGEFREM dans neuf filières différentes, alors que les dernières formations de la sorte remontent à ‘il y a 15 ans;

4)    Intégration des frais de garde dans les salaires, avec effet sur l’accroissement des salaires de tous les cadres et agents de l’OGEFREM ;

5)    Paiement des salaires sur fonds propres et dans les délais réglementaires ;

6)    Amélioration de la couverture médicale pour l’ensemble du personnel, en ce compris les évacuations médicales à l’étranger ;

7)    Assainissement financier de tous les comptes bancaires de l’OGEFREM, et restauration de l’orthodoxie budgétaire et financière, paiement de toutes les dépenses sur base caisse ;

8)    Performances opérationnelles et financières inédites dans l’histoire de l’OGEFREM, avec un pic opérationnel et financier réalisé au mois de juin 2022 ;

9)    Montage et lancement d’une Tour de Contrôle ultramoderne sur la traçabilité et le suivi en temps réel de toutes les cargaisons congolaises importées et exportées ;

10)  Achat d’un camion remorqueur de 45 tonnes, devant servir au dépannage et à la fluidité du trafic routier sur l’axe Lubumbashi – Kasumbalesa ;

Comme vous pouvez le constater, le bilan de mes réalisations à la tête de l’OGEFREM ne plaît pas à certaines personnes qui ont sûrement des visées sur l’OGEFREM. Comme on le dit, on ne jette des pierres qu’à un arbre qui porte des fruits.

Justin KAMWANYA KALEMUNA Lem’s

Directeur Général Adjoint a.i. OGEFREM

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter