La BCC franchit la barre de 4 milliards de dollars de réserves de change

* Mention spéciale à la Gouverneure Malangu Kabedi.

Le taux de change de plus en plus contrôlé, le taux d’inflation de moins en moins fluctuant…ce sont entre autres les principaux indicateurs  qui rassurent en RDC, en dépit  d’une conjoncture internationale incertaine, plombée par la guerre en Ukraine. L’embellie économique est désormais une réalité en RDC grâce à l’expertise que Malangu Kabedi Mbuyi a imprimée à la Banque centrale du Congo (BCC) comme gouverneure. Cérise sur le gâteau, la barre de 4 milliards de dollars vient d’être franchie.

Au 11 juillet 2022, la hauteur des réserves de change est à un niveau historique de 4,2 milliards de dollars américains, représentant deux mois d’importations des biens et services, a précisé la Gouverneure de la BCC.

Pour le numéro un de la BCC, cette hausse observée à la première semaine du mois de juillet est principalement consécutive au financement du Fonds monétaire international de l’ordre de 203 millions de dollars américains au titre d’appui à la balance des paiements, à la faveur de la conclusion de la revue du Programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC).

Aujourd’hui, la République démocratique du Congo fait exception dans un environnement économique mondial qui secoue bien des pays. Même ceux économiquement bien stables, en dépit  de la guerre en Ukraine  et de la pandémie de Covid-19.

Le Gouvernement de la République peut aujourd’hui être fier d’avoir accrû ses les réserves en devises qui viennent de dépasser la barre de quatre milliards de dollars américains.

A la base de cette performance économique, jamais atteinte, l’action managériale que Malangu Kabedi Mbuyi a imprimée à la Banque centrale du Congo. Avec ses réserves de change, le Gouvernement  dispose d’un matelas de devises qui permet au pays d’amortir le choc extérieur et défendre sa monnaie.

FIERTE ET ASSURANCE

C’est avec beaucoup de fierté et d’assurance que la gouverneure Malangu Kabedi qui a présenté les réalisations de son institution au cours de la 62ème réunion du Conseil des ministres du vendredi 16 juillet à laquelle elle a été invitée.

Elle a indiqué que l’économie congolaise continuait à faire preuve de résilience face aux chocs massifs occasionnés par la guerre en Ukraine et la résurgence de la pandémie du Covid-19.

A cette occasion, elle a fourni des précisions au Conseil, notamment sur le taux d’inflation, au cours de la première semaine du mois de juillet courant, qui s’est maintenu à 0,3% par rapport aux deux dernières semaines. Ce taux a porté le cumul annuel à 6,1%. La croissance, estimée à 6,1 pour 2022, reste principalement portée par le dynamisme du secteur minier, a indiqué la gouverneure de la BCC.

« Quant au marché des changes,  il est resté stable, avec de faibles variations du taux de change. En cumul annuel, le franc congolais n’a, à ce jour, perdu que 0,2%de sa valeur sur le marché officiel contre une appréciation de 0,3% au parallèle« , a précisé la Gouverneure Malangu Kabedi.

LA PRUDENCE MALGRE L’EMBELLIE

Elle a toutefois invité le Conseil à la prudence : « Notre économie reste exposée aux facteurs de risques externes, tels que le ralentissement actuel du cours du cuivre et l’augmentation des Taux directeurs au niveau des Banques centrales ; et des risques internes, prioritairement la persistance des pressions inflationnistes à l’envolée des prix des produits pétroliers et céréaliers. « 

Le Gouvernement en Conseil a été rassuré de la poursuite de la coordination des actions au niveau de la politique budgétaire et de la politique monétaire ainsi que du maintien du pacte de stabilité.

14ème gouverneur et première femme à être nommée à la tête de la BCC depuis sa création en 1961, Malangu Kabedi Mbuyi, économiste professionnelle passée au Fonds monétaire international (FMI)  pendant plus de 30 ans, n’a plus rien à apporter comme preuves pour son expertise.

Nommée par ordonnance présidentielle en juin 2021, elle est en train de réussir la mission lui assignée : assurer l’indépendance de l’institution, la stabilité du système monétaire et une régulation bancaire efficace. Kléber KUNGU

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