Par AMADOU BOUBAKAR KEITA – Publié le Dimanche 5 Juin 2022 à 09:00
En République Démocratique du Congo, l’heure serait-il au règlement de compte ? Alors que la riche région minière du Grand Katanga, est officiellement en réconciliation de ses filles et fils, d’autre politiciens semblent nager à contre courant de l’histoire et voudrais profiter de la situation pour éliminer des adversaires politiques avant les élections de 2023.
On peut alors se poser la question : Qui veut la peau de Raphaël KIBASSA MALIBA MILAMBO ?
Lui qui est ni plus, ni moins que -Président de la Chambre de Commerce du bassin du Congo, à ce titre, il draine avec lui un réseau d’hommes d’affaire puissant avec qui il collabore au quotidien.
-Président de la Fondation KIBASSA MALIBA, une organisation non gouvernementale très influente en République Démocratique du Congo, qui s’illustre généralement dans les œuvres caritatives, formation professionnelle de masse et de dons au démunis.
-Secrétaire Général Adjoint en charge de l’Organisation du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), dont le leader Laurent BATUMONA KANDI KANN est très proche de l’actuel président de la République.
Le SGA KIBASSA, victime d’une agression suspecte quelques jours à peine, après son arrivée dans son fief électorale, où il effectuait une mission officielle de redynamisation et d’implantation du MSC, en vue des échéances électorales à venir, ce lui que son électorat à surnommé « le Lion du Katanga » à échapper de justesse à la mort certaine, même si, il a quand-même perdu momentanément l’usage de son bras droit, par une double fracture occasionnée par l’attaque d’une trentaine d’hommes lourdement armés, qui ont malmener le Lion du Katanga, par des violents coups de machettes et de crosse de fusils en affirmant être venu pour l’éliminer.
Tout laisse à penser, au vu du contexte, du lieu et du mode opératoire, que loin d’être un crime crapuleux, c’est une véritable tentative d’assassinat à laquelle à échapper KIBASSA MALIBA mais, qui se cache derrière cette acte ignoble ? pour répondre à cette question, il faut comprendre que les élections de 2023 qui arrivent à grand pas, créent une agitation politico-sécuritaire car, envoyer en mission djihadiste, une trentaine d’hommes armés jusqu’aux dents nécessitent des moyens conséquents et une influence dont ne dispose pas n’importe qui.
Ainsi donc toutes formes de rivalités, politiques et claniques sont des pistes qui devraient mener tout droit vers le commanditaire de cette tentative d’assassinat ratée, qui se cache encore dans l’ombre mais, plus pour longtemps selon les forces de l’ordre congolaises, qui mènent encore l’enquête. Flashmalinfo
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