Tanger au coeur d’un dialogue international ce vendredi

Comment ne pas lire la vocation de Tanger dans la rencontre entre deux Océans: l’Atlantique et la Méditerranée. Comment ne pas inférer que cette situation géographique, ajoutée à la proximité avec l’Europe confère à la grande ville marocaine du nord du Royaume un destin particulier. Celui de carrefour des peuples du sud et du nord ; celui de trait d’union, mieux de pont entre plusieurs civilisations.

En cela, Tanger est un des champs d’application des valeurs cardinales du Maroc dont le Roi Mohammed VI est l’incarnation. A savoir l’ouverture, la tolérance et la modération. 

Traduction de ce vivre ensemble au-delà des différences, « le dialogue de Tanger » qui s’ouvre ce vendredi dans cette ville historique à plus d’un titre.

A en juger par les invités, il s’agira d’un exercice grandeur nature de ce dialogue entre le Nord et le Sud.

Si le très dynamique ministre marocain des Affaires étrangères de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger va officier la messe, des personnalités comme le Secrétaire général de l’ONU, l’ancien ministre et euro -commissaire Pierre Moscovici, l’espagnol Miguel Angel Morantinos vont prendre la parole.

Côté sud, les ministres des Affaires étrangères de Gambie, de Mauritanie, le président de la Commission de l’UA, l’ancien patron de la Ligue arabe y iront, chacun, de leur communication et surtout sensibilité.

Impossible de ne pas dresser une passerelle entre l’événement de ce vendredi à Tanger et la réunion ministérielle des États africains Atlantiques qui vient de se tenir à Rabat.

Deux meetings qui traduisent la Vision du Souverain de voir la géographie devenir facteur de prospérité et paix partagée. Pour le cas de l’Atlantique, il s’agira d’en faire un instrument de développement au service de l’Afrique. L’océan étant appelé, dans cette perspective, à cesser de n’être qu’une simple géographie pour devenir surtout un espace géopolitique, une identité, comme l’a si bien dit le ministre Bourita.

Pour ce qui est de la Méditerranée, il est question d’en faire un atout partage et non ce danger, cette menace, cet obstacle dans le dialogue interculturel et dans les échanges entre riverains du sud et du nord.

Là aussi, le Maroc sous le leadership éclairé du Souverain, entend jouer le rôle inhérent à sa vocation : celui de locomotive du dialogue tous azimuts en vue de transformer les défis que charrie la Méditerranée en ce compris du fait de sa jonction avec l’Atlantique en autant d’opportunités.

José Nawej, depuis Tanger

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