A l’Assemblée Générale des Actionnaires de la RAWBANK S.A.
Kinshasa/Gombe
RAPPORT GENERAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES ETATS FINANCIERS ANNUELS EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2021
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale ordinaire, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2021 sur :
– l’audit des états financiers annuels de la RÂWBANK S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport et faisant ressortir des capitaux propres de FC 459.574 millions, y compris un bénéfice net de FC 83.651 millions pour l’exercice ;
– les vérifications spécifiques et informations prévues par la loi.
Les états financiers annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces états financiers annuels,
I. AUDIT DES ETATS FINANCIERS ANNUELS
1.1. Opinion
Nous avons effectué l’audit des états financiers annuels ci-joints, exprimés en milliers de Francs Congolais, de RAWBANK S.A. au 31 décembre 2021, qui comprennent le bilan et hors-bilan, le compte de résultat, l’état de variation des capitaux propres, le tableau de flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, ainsi qu’un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations complémentaires aux états financiers annuels pour l’exercice clos à cette date.
A notre avis, les états financiers annuels donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de RAWBANK S.A. au 31 décembre 2021, ainsi que de sa performance financière et de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables généralement admis en République Démocratique du Congo pour le secteur bancaire et aux instructions et directives de la Banque Centrale du Congo.
1.2. Fondement de l’opinion
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d’audit (ISA), Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section » Responsabilités du commissaire aux comptes pour l’audit des états financiers annuels » du présent rapport. Nous sommes indépendants de RAWBANK S.A. conformément au code d’éthique des professionnels de la comptabilité et de l’audit édicté par le Règlement n°o1/2oi7/CM/OHADA portant harmonisation des pratiques des professionnels de la comptabilité et de l’audit dans les pays membres de l’OHADA et les règles d’indépendance qui encadrent le commissariat aux comptes et nous avons satisfait aux autres responsabilités éthiques qui nous incombent selon ces règles.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.
1.3. Responsabilités du Conseil d’Administration relatives aux états financiers annuels
Les états financiers annuels ont été établis et arrêtés par le Conseil d’Administration.
Le Conseil d’Administration est responsable de la préparation et de la présentation sincère des états financiers annuels conformément aux principes comptables généralement admis en République Démocratique du Congo pour le secteur bancaire et aux instructions de la Banque Centrale du Congo, ainsi que du contrôle interne qu’elle estime nécessaire pour permettre la préparation des états financiers annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de la préparation des états financiers annuels, il incombe au Conseil d’Administration d’évaluer la capacité de la Banque à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des informations relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la base de continuité d’exploitation, sauf si le Conseil d’Administration a l’intention de mettre la Banque en liquidation ou de cesser ses activités ou s’il n’existe aucune autre solution alternative réaliste qui s’offre à lui,
Il incombe au Conseil d’Administration de surveiller le processus d’élaboration de l’information financière de la Banque.
1.4. Responsabilités du commissaire aux comptes relatives à l’audit des états financiers annuels.
Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, et d’émettre un rapport d’audit contenant notre opinion.
L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conformément aux normes » ISA » permettra de toujours détecter toute anomalie significative existante. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsqu’il est raisonnable de s’attendre à ce que, prises individuellement ou en cumulé, elles puissent influencer les décisions économiques que les utilisateurs des états financiers annuels prennent en se fondant sur ceux-ci.
Nos responsabilités pour l’audit des états financiers annuels sont décrites de façon plus détaillée dans l’annexe du présent rapport du commissaire aux comptes.
II. VERIFICATIONS SPECIFIQUES ET AUTRES INFORMATIONS
2.1. Les vérifications spécifiques prévues par la Banque Centrale du Congo telles que prévues par l’instruction n° 19
Nos vérifications sur les diligences spécifiques prévues par l’instruction n°19 de la Banque Centrale du Congo ont porté sur :
– l’appréciation de l’organisation et de la gouvernance de la Banque et de la qualité de ses dispositifs d’identification, de mesure de surveillance, de contrôle et de réduction des risques ;
– l’appréciation de l’adéquation et l’efficience du système de contrôle interne et de conformité de la Banque ;
– l’appréciation sur les dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et la prolifération ainsi que la sécurité informatique;
– l’appréciation sur la maîtrise des risques inhérents aux prestations de services essentiels externalisées.
Il ressort de ces vérifications que la Banque dispose d’un dispositif de contrôle efficace qui lui assure l’identification, la mesure et le contrôle de risques significatifs auxquels elle est exposée et ce dispositif est soutenu par un système d’information qui lui permet le traitement de ses opérations ainsi que leur archivage. L’environnement de contrôle de la Banque est jugé moyen et devra être renforcé pour permettre à la Banque de disposer d’un environnement plus efficace et efficient de gestion des risques. Par ailleurs, la Banque devrait renforcer davantage les mesures pour l’application rigoureuse des procédures de contrôle interne, maintenir en permanence les ratios prudentiels de gestion et observer les exigences légales en matière des contrats de prestations avec les sociétés apparentées.
L’ensemble des diligences et exceptions que nous avons soulevées lors de nos travaux en rapport avec les vérifications spécifiques fera l’objet d’un rapport détaillé séparé qui sera communiqué à la Direction et à la Banque Centrale du Congo.
2.2. Vérifications spécifiques sur les autres informations
La responsabilité des autres informations incombe au Conseil d’administration. Les autres informations se composent des informations contenues dans le rapport de gestion.
Notre opinion sur les états financiers annuels ne s’étend pas aux autres informations et nous n’exprimons aucune forme d’assurance que ce soit sur ces informations.
Dans le cadre de notre mandat de commissariat aux comptes, notre responsabilité est, d’une part, de faire les vérifications spécifiques revues par la loi, et ce faisant, à vérifier la sincérité et la concordance avec les états financiers annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration, et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les états financiers annuels, et à vérifier, dans tous leurs aspects significatifs, le respect de certaines obligations légales et réglementaires. D’autre part, notre responsabilité consiste également à lire les autres informations et, par conséquent, à apprécier s’il existe une incohérence significative entre celles-ci et les états financiers ou la connaissance que nous avons acquise lors de l’audit, ou encore si les autres informations semblent comporter une anomalie significative,
Si à la lumière des travaux que nous avons effectués lors de nos vérifications spécifiques ou sur les autres informations, nous concluons à la présence d’une anomalie significative, nous sommes tenus de signaler ce fait.
Nous n’avons rien à signaler à cet égard.
Le Commissaire aux comptes