« L’albinisme n’est pas une fatalité », a déclaré Papy Ekate, ministre provincial en charge de la Communication et Médias, et porte-parole du gouvernement de la province de l’Equateur. C’était à l’occasion de la journée de sensibilisation à l’albinisme, célébrée le lundi 13 juin dernier. S’exprimant à cette occasion, Papy Ekate a plaidé pour des actions dans les communautés en vue de lutter contre la stigmatisation des albinos.
Dans son adresse, le ministre provincial a souligné que les personnes vivantes avec le handicap d’albinisme sont des êtres humains comme tous autres, dotées des capacités cognitives et mentales incontestables, rapporte l’Acp.
Représentant le gouverneur de la province de l’Equateur à la célébration de la journée internationale de l’albinisme à Mbandaka, M. Ekate a appelé toutes les communautés tant nationales qu’internationales à mener des actions à fort impact social et visible à l’égard des albinos.
Cette journée de sensibilisation à l’albinisme a eu pour objectif d’éveiller la conscience collective, singulièrement les parties prenantes à cette manifestation sur leur obligation de comprendre que l’albinisme n’est pas une fatalité. Et de protéger cette catégorie des personnes qui sont souvent victimes de beaucoup d’actes ignobles, d’injustice et de discrimination en société.
AUCUN REMEDE A L’HEURE ACTUELLE CONTRE L’ALBINISME
A en en croire le ministre provincial Papy Ekate, les personnes souffrantes de cette maladie sont bel et bien des êtres humains comme les autres, capable d’étudier, réfléchir, travailler, leadershiper, etc. Bref ils sont utiles et doivent occuper une place de choix dans la société.
L’albinisme est une maladie génétique caractérisée par une production insuffisante du pigment appelé « mélanine » qui colore la peau, les yeux, les poils et les cheveux.
Selon Bibiche Lobeye Mputu, coordonnatrice de l’ONG Regroupement humanitaire pour la protection de l’albinos et son environnement (RHPAE)/Equateur, « il n’existe malheureusement aucun remède à l’heure actuelle contre l’albinisme dont la prévalence varie de 20.000 personnes souffrant de cette maladie à travers le monde« , a-t-elle déploré.
Il sied de signaler qu’à cette occasion, quelques recommandations ont été formulées à l’endroit des autorités provinciales et de différents partenaires, notamment pour la mise en application de l’arrêté provincial portant prise en charge de la scolarisation des albinos aux niveaux primaire, secondaire et universitaire ainsi qu’e de leur embauche dans les différents postes de commandement dans les services publics de l’Etat, etc. Abondance MASAKA/Stagiaire