Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a procédé le vendredi 10 juin à Kinshasa, au lancement officiel du Concours des médias « Prix Henriette Eke 2022« .
D’ores et déjà, le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) invite les journalistes congolais à participer à ce concours prévu du 10 juin au 15 novembre 2022, sous le thème : » Éliminer les décès maternels évitables en RDC« . Ce prix permettra de déceler les meilleures productions médiatiques et encourager les efforts fournis par les professionnels des médias pour informer et sensibiliser la communauté et les décideurs sur les questions de population.
Selon Tito Ndombi, ce concours des médias initié par l’UNFPA rêvet un grand intérêt social quant à son objet. Car, il s’agit selon lui, d’une question de population liée spécialement aux droits et aux choix en matière de santé de reproduction.
« Par ce concours doté d’un prix en l’occurrence prix des médias Henriette Eke, l’UNFPA va donner aux journalistes congolais l’occasion de sensibiliser la population et décideurs sur les thématiques liées aux résultats transformateurs tels qu’envisagés. A savoir : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification et zéro cas de violences basées sur le genre (VBG) ainsi que toute pratique néfaste à l’égard de la femme« , a fait savoir le numéro1 du CSAC qui n’a pas manqué de féliciter l’UNFPA de cultiver l’intérêt des journalistes congolais aux questions de la population en général et à celle de la santé maternelle et de la reproduction en particulier. Car, souligne-t-il, ce concours pourrait être un élément décisif pour amener les journalistes à s’intéresser davantage aux questions de population.
Aussi, Tito Ndombi a-t-il invité les journalistes à saisir cette opportunité afin de s’approprier cette pertinente tâche à travers le défi que l’UNFPA vient de lancer.
L’occasion faisant le larron, le président du CSAC, a exhorté tous les professionnels des médias à proposer, dans les limites de l’éthique et de la déontologie de leur noble métier, des reportages et autres récits médiatiques capables de valoriser la presse congolaise. Il n’y a pas que la politique dans la vie. « Les thématiques de ce concours concernent tous les Congolais et méritent de la part des journalistes une attention particulière« , a-t-il conclu.
Le représentant de l’UNFPA, Dr Eugène Kongnyuy a expliqué le contexte de ce concours, notamment celui d’honorer le combat que l’ancienne conseillère sage-femme Henriette Eke de l’UNFPA décédée en novembre 2020, a mené pour la valorisation de la profession Sage-femme en RDC mais surtout son engagement et sa détermination à contribuer à la réduction de la mortalité maternelle par la formation des sages-femmes qualifiées.
Cependant, il a invité tous les professionnels des médias de la RDC à participer massivement à cette compétition d’idées. « Nos équipes mettront à votre disposition les documents nécessaires sur les critères de participation à ce concours pour une bonne appropriation du concept« , a mentionné Dr Eugène Kongnyuy.
Pour rappel, le concours va jusqu’au mardi 15 novembre prochain. En ce qui concerne les conditions de participation sont : le candidat doit être journaliste travaillant en RDC et doit, par ailleurs, s’inscrire sur la plateforme au plus tard le mardi 15 novembre en renseignant les informations demandées et en postant ses œuvres en ligne. Enfin les productions journalistiques doivent avoir été diffusées ou publiées sur un média régulièrement installé en RDC entre juin et novembre 2022. Tricya MUSANSI