Les ministres Mpanda, Muhindo et Kipulu portent l’affaire devant la SADC

Les ministres de la Recherche scientifique et Innovation technologique, José Mpanda Kabangu, de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) et de la Formation professionnelle (FP) Antoinette Kipulu ont porté devant la SADC l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23. C’était à l’occasion de la réunion des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenue à Lilongwe au Malawi, le 17 juin courant. Les Missi dominici congolais ont été reçus en audience samedi 18 juin par Lazarus Chakwera, le président du Malawi  et président en exercice de la SADC.

Dans leur entretien avec le président de la SADC, les ministres Rd congolais n’ont pas usé de la circonlocution pour dire ouvertement que c’est le Rwanda voisin qui agresse la RDC et non le M23, et demandé que l’instance sous régionale condamne sans détour le Rwanda.

Le Malawi compte parmi les pays contributeurs en hommes de la Brigade d’intervention de la Monusco créée en 2013 spécialement pour combattre les forces négatives dans l’Est de la RDC. Les militaires malawites étaient donc aux côtés des FARDC pour défaire militairement le M23 en 2013.

La RDC prendra, en août 2023, la présidence de l’association des ministres de la SADC en charge de l’éducation, la formation, la science, la technologie et l’innovation.

Le ministre Mpanda a rassuré les membres de cette organisation que dès septembre prochain, le Parlement congolais va adopter la loi de ratification du protocole sur la science, technologie et innovation (STI) dont la RDC est membre depuis le 17 août 2008.

Le ministre Mpanda a fait de la ratification de ce protocole de la SADC sur la STI son cheval de bataille à sa prise des fonctions au ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique. Il fallait attendre la 46ème réunion du Conseil des ministres pour faire valider le projet autorisant la ratification de ce protocole de la SADC sur la STI.

On connaît Mpanda, il ne fait jamais les choses à moitié. Il faudra compter sur le ministre de la Recherche scientifique pour suivre ce texte jusqu’à l’étape finale, celle de la signature  de l’ordonnance par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Didier KEBONGO

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