En marge de son séjour d’Etat en RDC, le couple royal belge a effectué hier jeudi 9 juin, une visite à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB). A leur arrivée, le Roi Philippe et la Reine Mathilde ont été reçus par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Dr Jean-Jacques Mbungani et la vice-ministre Véronique Kilumba ainsi que par le Professeur Jean-Jacques Muyembe, Directeur général de l’INRB.
Pour Jean-Jacques Muyembe, cette visite est un privilège, non seulement pour les agents, mais elle restera gravée dans l’histoire de l’INRB, de l’IMT/RDC et de lui-même. Requinqué, le spécialiste congolais de la maladie à virus Ebola, dit être fier d’avoir préparé sa relève.
« J’ai formé des chercheurs de la deuxième génération et ceux-ci formeront à leur tour, ceux de la troisième génération avec des formations en ligne. Après moi, il n’y aura pas de déluge« , a rassuré le Prof.
La visite du roi des Belges a été vivement saluée par le numéro 1 de la Santé en République démocratique du Congo. « C’est un grand honneur pour notre pays de voir le couple royal belge à Kinshasa, visiter l’Institut national de recherche biomédicale. La présence du Roi Philippe au sein de l’INRB est importante. Car c’est une reconnaissance du travail scientifique qui est fait en RDC« , a indiqué le ministre de la Santé Publique, le Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda.
« Toute la reconnaissance témoignée aujourd’hui à l’INRB ainsi qu’au Docteur-Professeur Jean-Jacques Muyembe, reçoit les encouragements de notre Gouvernement. Et c’est la raison pour laquelle Mme la vice-ministre et moi sommes ici. Et, nous espérons que la coopération entre la Belgique et la RDC continuera, surtout au niveau scientifique« , a plaidé le Dr Jan-Jacques Mbungani.
On rappelle qu’après l’accueil, le couple royal a eu droit à une séance de présentation de l’INRB et de ses travaux de recherche réalisés depuis plusieurs décennies avant de quitter l’INRB, le couple royal a reçu des oeuvres de l’art Kuba, entre autres, un tissu, une écharpe, une calotte en raphia et un tableau représentant la femme congolaise. Mathy Musau