Autant le préciser tout de go. La énième agression de la RDC par le Rwanda ne souffre du moindre doute. La var (assistance vidéo à l’arbitrage) est imparable. Elle montre deux soldats rwandais arrêtés sur le sol congolais et du matériel de Rwanda Defence Force entre les mains des » rebelles » M23.
Face à cette flagrance sur fond d’une mobilisation populaire qui ne faiblit pas, les parrains traditionnels de Kigali s’inclinent devant les faits. Et font des pressions amicales sur leur « protégé « . Simple diversion ? Signe de temps ? Grand tournant ? Trop tôt pour risquer un pronostic dans un sens ou dans un autre.
On aura sans doute besoin de la var aussi dans le procès Beya qui s’ouvre ce vendredi. Si elles venaient à être confirmées, les bribes d’acte d’accusation publiées notamment par certains médias laisseraient présager une séquence » pièce contre pièce » épique. D’autant qu’un halo de mystère entoure ce qu’il convient d’appeler » l’affaire Beya « .
Le » sécurocrate » en chef arrêté et embastillé pour atteinte à la sécurité nationale. Bref, lui qui sécurisait le pays est …insécurisé. Les cordonniers sont les plus mal chaussés. Pour l’ex-Spécial , ce proverbe tiré de la réflexion du philosophe Montaigne n’est plus désincarné.
Au fait, que recouvre exactement le grief générique » complot en vue d’atteinte contre la personne du président de la République » ? Qui a fait quoi, où et quand avec qui ? Qui a dit quoi à qui devant quel témoin ?
Dans cette » parole contre parole » qui se dessine, la var pourrait aider à mieux trancher. A condition qu’on veuille bien recourir à cette assistance. Car, il arrive que l’arbitre très sûr de son fait ou … en service commandé refuse ostensiblement de consulter la var.
Trêve de procès d’intention. Place au procès. Seulement, ba supporters ba gangi : En direct et avec » Var » ! José NAWEJ