Président d’Envol, Delly Sesanga a regagné Kinshasa, le samedi 18 juin dernier après un court séjour à Paris en France. Il invite les institutions de la République (Président de la République, Gouvernement…) de fixer l’opinion nationale et de donner un cap, une orientation pour que les Forces soient mobilisées en interne.
«Il y a un principe fondamental, la sécurité de notre pays. Ce ne seront pas les autres qui le feront, mais les Congolais et nous devons être à la mesure de la tâche, quelle que soit la difficulté.
Nous déplorons de ce point de vue, le silence des institutions, du président de la République, du Gouvernement sur cette question cruciale où ils doivent quand même donner une orientation et fixer l’opinion nationale, sortit de ce mutisme pour donner un cap», a-t-il souligné.
«On a besoin de ce cap pour que les Forces soient mobilisés en interne, que les énergies soient soudées autour de cette action, épreuve que certains pays de la sous-région, notamment le Rwanda, impose à la RDC».
VIVEMENT UNE COHÉRENCE D’ENSEMBLE
L’élu de Luiza a rendu hommage aux militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui sont tombés au front. Le Président de l’Envol tient coûte que coûte que la solution soit trouvée dans le cadre de l’accord d’Addis-Abeba.
«Nous déplorons cet incident qui est arrivé. Nous saluons la mémoire de ce militaire qui, dans le cadre de service à la nation, a donné de sa vie. Mais, nous pensons aussi que la question de la sécurité dans les Grands Lacs et la stabilité du Congo avait trouvé une solution dans le cadre multilatéral d’Addis Abeba. Aujourd’hui, que tout le monde s’oriente vers ce cadre-là pour trouver une solution».
Vivement l’instant de vérité pour une cohérence d’ensemble.
«Je crois qu’il y a eu un certain nombre d’actes qui ont été posés, un certain nombre d’engagements qui ont été pris et qui ne répondent pas à une cohérence d’ensemble. C’est peut-être l’instant de vérité où nous devons nous parler, voir ce que nous devons faire, réviser ce qui a été mal fait, corriger ce qui doit l’être». Gloire BATOMENE