La journée d’hier, 24 mai, a marqué les trois mois depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine. Au cours de cette période, presque tout le territoire de la République populaire de Lougansk (RPL), la majeure partie de la République populaire de Donetsk (RPD), toute la région de Kherson et une partie importante des régions de Kharkov et de Zaporojie ont été libérés. La vie normale reprend son cours sur les territoires libérés de l’emprise des néonazis, on y assiste à la reprise de l’activité économique et industrielle, au rétablissement des infrastructures, à la réouverture des entreprises, des écoles, des maternelles, des hôpitaux et des cliniques.
Le 24 mai, les démineurs russes ont déminé le port de Marioupol et les spécialistes de la flotte de la mer Noire ont déplacé le navire de garde ukrainien qui avait été coulé par des combattants d’Azov, ce qui a permis à cinq navires étrangers de quitter le port.
Le 20 mai, la reddition des combattants qui se cachaient dans l’usine Azovstal s’est achevée à Marioupol. Après avoir passé un mois dans les sous-sols de l’usine, 2.439 nationalistes ukrainiens ont déposé les armes et se sont rendus. Tous se trouvent sur le territoire de la RPD. Les blessés ont été hospitalisés à Novoazovsk, tandis que les autres ont été transférés dans le centre de détention provisoire d’Ielenovka, dans la banlieue de Donetsk. Leurs crimes ne resteront pas impunis. Ils seront jugés par un tribunal international, que les dirigeants de la RPD prévoient de mettre en place dans la république. Son statut est en cours d’élaboration. Nous saluons ces efforts.
La Russie continue d’attacher la plus grande importance à l’acheminement de l’aide humanitaire aux RPD et RPL, et dans les régions libérées de l’Ukraine où environ 22.000 tonnes de cargaisons humanitaires ont été déjà livrées. Le ministère russe de la Défense annonce quotidiennement l’ouverture de couloirs humanitaires afin d’assurer l’évacuation en toute sécurité des civils vers l’est et l’ouest. Malgré le blocage de l’évacuation vers la Russie par Kiev, environ 1,4 million de personnes, dont 240.000 enfants, ont atteint le territoire de notre pays. Plus de 2,7 millions de personnes ont demandé leur évacuation en Russie, RPD, RPL ou dans les régions libérées. Chaque jour, nous voyons de nouveaux exemples des activités criminelles du régime de Kiev. L’autre jour, on a appris que les forces de sécurité ukrainiennes avaient commis une nouvelle provocation près de la localité de Mazanovka (RPD). Ils ont fait exploser une mine de nitrate d’ammonium.
Le Comité d’enquête de Russie a l’intention d’établir les circonstances du crime. Chaque jour, les forces armées ukrainiennes bombardent les zones résidentielles des RPD et RPL tuant et blessant des civils. Ils continuent d’utiliser des civils comme boucliers humains et de torturer des prisonniers de guerre. Cela semble d’autant plus inhumain dans le contexte de l’assistance médicale fournie par les médecins russes aux prisonniers de guerre ukrainiens et aux mercenaires nationalistes.
Les décisions politiques du régime kiévien soulignent son caractère criminel et néonazi. L’autre jour, la Rada (parlement ukrainien) a voté le retrait du pays de l’Accord de perpétuation de la mémoire du courage et de l’héroïsme des peuples des États membres de la Communauté des États indépendants dans la Grande Guerre patriotique. Lundi 23 mai, le président ukrainien Vladimir Zelenski a signé une loi prévoyant la confiscation des biens des citoyens de l’Ukraine soutenant l’opération militaire russe. Un projet de loi visant à modifier la loi de lustration du pouvoir prévoyant la lustration de tous les députés des 6e et 7e convocations qui avaient voté pour les accords de Kharkov de 2010 sur le stationnement de la flotte de la mer Noire sur le territoire ukrainien jusqu’en 2042 et les « lois dictatoriales » du 16 janvier 2014.
Les propos du conseiller du chef du bureau du Président ukrainien Mikhaïl Podoliak, qui a participé aux négociations sur le règlement de la situation en Ukraine, ont mis les points sur les i (si cela est nécessaire). Il a menacé de punir la population des zones libérées de Zaporojie, de Kherson et de Kharkov si le régime kiévien y retournait. Il promet la punition la plus sévère aux collaborateurs et aux militaires russes et demande d’oublier tout court le mot « les Russes » dans la région de Kharkov, en RPD et RPL. Nous comprenons que Mikhaïl Podoliak et ses semblables marchent sous la houlette des États-Unis. L’un des anciens présidents américains a dit que l’Ukraine avait pour mission de tuer le plus grand nombre de Russes. Cela a été une révélation pour ceux qui ne comprenaient pas ce qui se passait ces dernières années. Ceux qui ont suivi la situation comprennent parfaitement la logique des actions du régime kiévien et de ses superviseurs. Cela a été prononcé sans équivoque. Nous continuons d’entendre des propos similaires. Ils n’ont pas commencé en février 2022, il y en avait toujours. Certains ont refusé de les entendre et de les prendre en considération en pensant qu’il s’agissait d’un bluff ou qu’ils ne comprenaient pas quelque chose. Cependant, tout était très clair.