Un tragique accident s’est produit, hier mardi 24 mai vers 3 heures du matin au quartier Kingabwa-Uzam dans la commune de Limete. Un camion-benne immatriculé 0773BD01 de couleur rouge transportant 30 tonnes de sable, a percuté une station-service avant de terminer sa course dans un poste de sous-commissariat de la Police nationale congolaise (PNC).
Le bilan provisoire du drame fait état de 6 personnes tuées et dimportants dégâts matériels.
Selon les témoins, le chauffeur, avec un cou complètement brisé, trois membres de son équipage et deux menuisiers qui ont passé la nuit dans un dépôt de mousse situé juste en face de leurs ateliers ont tous succombé.
Informé, le bourgmestre de la commune de Limete, Douglas Nkulu est arrivé sur place à 5 heures du matin et a appelé les témoins à identifier les morts pour une prise en charge des obsèques.
« Je suis arrivé depuis 5 heures du matin. L’accident s’est produit à 03 heures. Toute l’équipe est là : la Croix-Rouge, les Services de sécurité, la Police non seulement pour sécuriser mais également exécuter le travail. Nous travaillons en collaboration avec le gouverneur de la ville de Kinshasa et le ministre provincial de l’intérieur qui ont déjà le rapport au stade actuel. Les témoins, les familles doivent identifier les corps pour un enterrement digne. Jusque-là, 6 décès sont dénombrés. Mes condoléances aux familles éprouvées ». Personne ne peut déterminer clairement la cause du drame. Toutefois, plusieurs hypothèses sont envisageables. Notamment, l’excès de vitesse, la somnolence au volant et la défaillance technique, en l’espèce, le défaut de frein« , a-t-il indiqué.
« Le camion benne est sorti de la chaussée, a percuté une pompe de service mazout, l’a emportée, a cassé le mur et un dépôt qui était derrière et a détruit le bureau de Sous-Ciat. En dehors de pertes en vies humaines, nous avons un bilan matériel très important« , a conclu le numéro 1 de la commune de Limete.
Selon plusieurs témoins, le bilan serait davantage lourd si la benne avait touché la pompe d’essence et qu’il n’avait pas fini sa chevauchée sur le béton du bureau de la Police. Gloire BATOMENE