Paris: la 3ème Conférence des ambassadeurs africains met le curseur sur les industries créatives pour un gisement d’emplois et de ressources du continent noir

Les industries créatives sont un gisement d’emplois et de ressources capitales pour le développement de l’Afrique. Telle était la quintessence de la 3ème Conférence des ambassadeurs africains qui s’est déroulée à Paris en France et organisée par Africa press, il y a quelques jours.

L’ambassadrice de la RDC, Ruth Tshombe, Lionel Zinsou en sa qualité d’ancien Premier ministre du Bénin,  Mohamed Zoghlami qui est l’Expert en industries créatives numériques Afrique, Valérie KA, fondatrice de l’événement culturel afro-parisien Share Africa et de Africa Fashion UP, Alfred Mignot, Directeur de l’ Africa presse, ont pris part à ce forum de haute facture. 

Tous les yeux étaient braqués sur la 3ème Conférence des ambassadeurs africains dans la ville lumière. Lors de ces assises riches en couleurs, les échanges ont tourné sur les industries créatives sur le continent noir.

Le thème de ce forum était « La culture, l’art et les industries créatives, contributeurs du développement de l’Afrique« .

Ce thème a mis en exergue le consensus unanime et porteur d’avenir des panélistes à savoir les industries créatives,  génératrices de ressources et  d’emplois pour toute l’Afrique.

  Dans la même optique, il a été déduit que si la culture est jusqu’ici dans plusieurs cas, le parent pauvre des budgets publics, cette émergence-là aussi est à l’œuvre, en l’occurrence grâce à l’engagement des associations et aux initiatives du secteur privé.

Pour Ruth Tshombe, ambassadrice de la RDC en France :  » cette réalité est encore balbutiante mais riche d’un potentiel immense pour le développement du continent « , a-t-elle souligné.

UNE PENSÉE À LA RUMBA CONGOLAISE

 Une pensée  à la rumba congolaise à l’occasion de ces assises, « qui s’est exportée jusqu’à Cuba pour se transformer en salsa et qui a acquis tout récemment ses lettres de noblesse en étant reconnue par l’Organisation des nations unies pour l’éducation,la science et la culture  comme patrimoine immatériel de l’humanité« .

Et de poursuivre,

 « On a reconnu l’enfant avant de reconnaître la mère« , a lâché sous un ton humoristique Ruth Tshombe.

« Comme le scandale géologique, ce scandale culturel ne profite pas à la RDC », a-t-elle insisté et de marteler que « le géant se réveille« .

La RDC tient mordicus à chercher des partenariats çà et là pour l’épanouissement de sa culture.

D’ailleurs chaque année à Kinshasa, un Salon du livre a lieu pendant une semaine. Ce, même si le livre demeure un luxe dans ce pays de plus de 80 millions de gentilés.

Quant à Mohamed Zoghlami : « À travers le numérique, la jeunesse africaine se réapproprie son identité. La culture africaine a fait de petits de partout, mais elle ne le sait pas. La jeunesse africaine, complètement décomplexée et parfaitement connectée au monde, retrouve ainsi son identité« , a-t-il affirmé.

Ainsi, il faudrait  mettre en avant cette industrie digitale, qui génère plus de 11 % de croissance  dans certains pays.

Cette Conférence a réuni 65 personnalités en présentiel et 350 internautes inscrits au direct en ligne.

Gloire BATOMENE

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