* Théophile Mbemba promet d’être à la hauteur des attentes et a eu une pensée pieuse à feu Mashako Mamba.
Mohindo Nzangi a salué la fraternité légendaire qui a caractérisé les assises de Kinshasa, l’apport du Comité local d’organisation, le Secrétaire général de cette institution régionale sans oublier la valeur ajoutée des experts, différents partenaires et du Conseil de l’ordre. C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire ( ESU) congolais, en sa casquette du tout nouveau Président du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), lors de son speech à la clôture de la 39ème session de cette organisation, le vendredi 27 mai.
«Pour parler du Conseil en lui-même. Outre le rapport qui nous vient d’être présenté. Je salue le climat de la légendaire fraternité africaine qui a caractérisé l’ensemble de nos rencontres dans le respect mutuel, des textes, de nos bonnes pratiques, des exigences d’excellences qui fondent le CAMES. Nous avons pu aboutir à des résolutions qui vont baliser l’avenir de notre organisation.
C’est ici l’occasion de saluer l’important travail abattu par le Secrétaire général du CAMES, le Président du Conseil en collaboration avec le Comité local d’organisation.
Par ailleurs, tous les beaux résultats auxquels nous sommes arrivés sont aussi le fruit de l’important travail de nos experts, experts pays, experts internes et des personnes ressources invitées ainsi que l’apport des partenaires techniques et financiers sans oublier le Conseil de l’ordre, à tous je dis bravo», a martelé Mohindo Nzangi.
Le président du CAMES, a évoqué les éléments contextuels qui ont concouru aux différentes réformes du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire en RDC.
Il s’agit entre autres des normes de création des établissements et de la délivrance des diplômes, le rôle majeur du ministre de tutelle; et aussi la formation de différentes parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la réforme, l’acquisition des ressources humaines.
«Lors de la présentation du livre sur le LMD, nous nous sommes interrogés largement sur les normes de création des établissements et de la délivrance des diplômes, le rôle du ministre de l’ESU dans un processus de réforme, la formation des parties prenantes devant mettre en œuvre la réforme, l’acquisition des ressources humaines, matérielles que financières ainsi que les infrastructures ; notre rôle dans le processus d’adéquation de la formation avec le besoin de l’endroit, la nature du LMD applicable à notre région, à chacun de nos États voire à l’établissement de notre pays», a-t-il explicité.
THÉOPHILE MBEMBA, ÉLEVÉ AU RANG D’OFFICIER
Cette cérémonie riche en couleurs a élevé certaines personnes à des dignités grâce à leurs efforts dans le secteur de l’ESU.
Dans ce cercle hermétiquement fermé des personnages honorés, citons le professeur de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et ministre honoraire de l’ESU, Théophile Mbemba. Bonjour Mr l’Officier de l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES.
«Nous voulons à cette occasion dire merci, présenter notre gratitude au nom de tous les récipiendaires. Merci d’avoir reconnu nos modestes efforts dans le secteur de l’ESU. Merci pour ce regard sur la méritocratie dont l’Afrique a grandement besoin si on veut que cette Afrique évolue vers le progrès. Car le progrès passe par le développement de la science et de la technologie. Nous voulons aussi dire merci et traduire notre gratitude aussi aux autorités nationales et en particulier au ministre de l’ESU pour avoir donné le quitus, projeté un regard sur le passé et par cet acte assurer la continuité de l’État. Nous l’encourageons à aller toujours dans cette direction», a-t-il exhorté.
«Nous avons toujours apprécié son esprit d’ouverture, il n’a pas manqué d’assurer les ministres honoraires lors des débats qui ont lieu au courant des États généraux pour voir comment le système éducatif du supérieur du Congo devait pouvoir aller de l’avant afin d’améliorer la qualité de la formation.
C’est le bon chemin Mr le Ministre et ça vous permettra de corriger nos erreurs du passé. Nous ne manquerons pas d’exprimer notre reconnaissance à l’endroit des Mesdames, Messieurs les membres de l’Organisation des Palmes académiques de nous avoir intégré dans cet Ordre, fait cet honneur.
Nous vous promettons comme par le passé, nous ferons de notre mieux, pour être à la hauteur de vos attentes de défendre l’Organisation internationale de Palmes académiques pour le progrès et l’éducation du supérieur en Afrique.
MASHAKO MAMBA HONORE A TITRE POSTHUME
Dans son mot, au nom de tous les récipiendaires, Théophile Mbemba a eu une pensée pieuse et respectueuse pour l’ancien ministre du secteur, Léonard Mashako Mamba qui a travaillé pour l’adhésion de la RDC à cette organisation basé à Ouagadougou au Burkina Faso.
«Un mot de remerciement à l’Assemblée, vous tous témoins de l’événement. Pour nous, Congolais surtout, sommes témoins des exigences qui s’imposent à nous pour ajuster aux statuts du CAMES, à ses exigences. Mais je ne peux pas partir d’ici sans une pensée pieuse et respectueuse à l’endroit de notre collègue, le commandeur Mashako Mamba qui nous a précédés dans ce secteur, a effectivement travaillé pour l’adhésion de la RDC au CAMES et qui a aussi entamé que dynamisme de l’introduction de notre pays dans le processus de Bologne, nous lui sommes reconnaissants et sa mémoire restera gravée dans le coeur de nous tous qui voulons qu’un système éducatif de qualité puisse éclore dans notre pays», a-t-il conclu.
Les travaux du CAMES ont débuté dans la capitale congolaise, le lundi 23 mai et se sont déroulés pendant cinq jours.
L’Ivoirien Konaté Souleymane a été élu secrétaire général de l’organisation en se référant scrupuleusement aux principes de la rotation géographique. La 40ème édition du CAMES aura lieu à Niamey au Niger en 2023.
Ils ont connu la participation de 19 ministres de l’ESU des états francophones du continent.
Gloire BATOMENE