Sauf ultime modification de calendrier, l’élection des gouverneurs dans les 14 provinces retenues, aura lieu ce vendredi 6 mai. La campagne électorale de différents candidats a même commencé hier. Mais si sûr cette élection se tiendra dans un climat apaisé, au regard du malaise observé dans les Assemblées provinciales hier lundi 2 mai, par exemple; les députés provinciaux ont menacé par le biais du Porte-parole du Collectif de députés provinciaux de boycotter le vote de ce vendredi.
Ils disent cumuler 10 mois d’arriérés de leurs émoluments, on rappelle qu’il y a quelques mois ces députés provinciaux, alors en séjour à Kinshasa avaient menacé de ne pas tenir le vote tant que le Gouvernement central n’aura pas apuré leurs arriérés de 10 mois.
Mais, par la suite, ils avaient suspendu cette menace de boycott à la suite des négociations avec le Gouvernement qui avait pris l’engagement d’apurer ces arriérés des émoluments pour toutes les 26 provinces. Hélas, il se trouve qu’à ce jour, le gouvernement n’a pas respecté sa promesse. Les provinciaux n’ont encore touché aucun rond sur les 10 mois d’arriérés de leurs émoluments. Raison pour laquelle les élus provinciaux qui sont les électeurs naturels des gouverneurs de provinces, brandissent de nouveau leur menace de boycott de l’élection de ce vendredi, si le Gouvernement central n’apure pas leurs 10 mois d’arriérés. Ces élus provinciaux ne sont pas dupes. Ils savent pertinemment bien que leur seul moyen de pression pour contraindre le Gouvernement central à apurer les 10 mois d’arriérés de leurs émoluments, c’est cette séquence de l’élection de gouverneur. Il appartient dès lors, au Gouvernement de mettre les bouchées doubles pour désintéresser les élus provinciaux afin de garantir une bonne tenue de l’élection des chefs des exécutifs provinciaux prévue dans quatre jours. KANDOLO M.