La face cachée du faux procès contre Patrick Muyaya

L’Intersyndicale de la RTNC militerait-elle pour bloquer la visibilité du programme du Gouvernement ?

Depuis plusieurs mois, le Gouvernement Sama Lukonde, par la touche de son porte-parole et ministre de la Communication & Médias, a innové dans sa manière de gérer la chose publique  en instaurant des programmes comme « Briefing Presse  » (60 minutes) ou  » Redevabilité de l’action du Gouvernement  » (2 x 45 minutes). Une initiative qui prône la visibilité de l’action du Gouvernement et qui est bien accueillie au sein de la  population. Celle-ci peut désormais suivre directement de la bouche des gestionnaires comment  sont conduites les affaires publiques. Sauf que cette façon de faire les choses est loin de satisfaire tout le monde. C’est le cas de l’Intersyndicale de la RTNC qui s’oppose à la visibilité du programme du Gouvernement mis en œuvre conformément à la vision du Chef de l’Etat.

Dans l’opinion, la position des anti-visibilité du programme du Gouvernement ne fait qu’étonner plus d’un et suscite en même temps plusieurs questions sur les raisons d’une telle attitude.

       S’attaquer ou s’opposer à un programme audiovisuel qui permet aux membres du Gouvernement de rendre compte au peuple de la manière dont ils gèrent au quotidien la chose publique, estiment les analystes bien avisés, c’est vouloir rien d’autre que manifestement étouffer l’action gouvernementale dans l’œuf pour des raisons que seuls les artificiers de cette campagne anti-redevabilité connaissent.

A commencer à la RTNC où se produisent ces deux programmes. En effet, ils sont nombreux à s’étonner, comme bien des analystes, comment le  » Briefing Presse « , une émission de 60 minutes qui se tient une fois par semaine mais suspendue momentanément ou la « Redevabilité de l’action du Gouvernement  » (2 x 45 minutes) qui est un programme temporaire marquant l’An 1 du Gouvernement dont le ton a été donné par le Premier ministre le 26 avril dernier peuvent occuper 80% du temps d’antenne quotidiennement, alors que la RTNC diffuse un programme étalé sur 18 heures entre 6 heures et minuit.

DES PRIMES ALLOUEES

       On aurait dû vite attribuer cette  »aversion » à ce programme à ce qui est souvent à la base de bien des conflits dans la plupart des entreprises : l’argent. Que non, s’il faut se fier à une source interne à ce média public.

       En effet, à en croire une source interne à la télévision publique, une trentaine d’agents, y compris des directeurs, produisent au quotidien le programme la « Redevabilité de l’action du Gouvernement  » et pour laquelle des primes leur  sont allouées par le Cabinet du ministre de la Communication et Médias. En plus, 7 de 10 présentateurs de ce plateau spécial sont journalistes vedettes de la RTNC.

C’est avec raison donc qu’un directeur ayant requis l’anonymat est arrivé à se faire ce commentaire au sujet de cette situation.  » Bien que l’Intersyndicale se soit rendue compte de cette réalité (puisque les listes de présence et de perception de primes existent), nous nous étonnons comment elle peut se livrer à une telle campagne publique contre le Gouvernement « .

PURE INTOXICATION ET MANIPULATION

       Tout compte fait, il ne ferait l’ombre d’aucun doute que la campagne menée par l’Intersyndicale de la Radiotélévision nationale congolaise procède d’une pure intoxication et manipulation dont l’objectif ultime  serait de pousser les agents à la révolte et, par conséquent, de signer l’arrêt de mort de la redevabilité de l’action gouvernementale. Une façon silencieuse de pousser les  »Warriors » à ne plus être redevables !

Comme l’action des anti-redevabilité de l’action gouvernementale est loin  – très loin même – de faire l’unanimité au sein de toute la mosaïque RTNC, il se fait qu’aujourd’hui  des voix s’y élèvent de plus en plus  pour dénoncer cette attitude manipulatrice de l’Intersyndicale. Car les plus lucides parmi le personnel accusent l’Intersyndicale de s’ériger de plus en plus en obstacle contre le processus de changement impulsé par le Gouvernement, à travers le Ministre Patrick Muyaya.

REFRACTAIRES AUX REFORMES COURAGEUSES

       Les frondeurs exigent au patron de la Communication & Médias entre autres le paiement du temps d’antenne occupé pour la  » Redevabilité de l’action gouvernementale « . Prenant fait et cause pour le bien-fondé de ce programme du Gouvernement, un agent de la Direction financière n’a pas hésité à rappeler à l’intersyndicale qu’elle oublie que la RTNC est financée jusque-là par le Gouvernement de la République tant pour le paiement des salaires que pour l’équipement en matériel. Car, en tant qu’établissement public, elle est incapable de s’assurer cette prise en charge.

Pour certains observateurs, cette situation est consécutive au fait que certains agents et cadres de la RTNC sont fondamentalement réfractaires aux réformes courageuses engagées par Patrick Muyaya Katembwe.

       Vivement des élections transparentes au sein de cette Intersyndicale pour pouvoir la débarrasser de tous ces manipulateurs qui ont acquis la hasardeuse et nocive habitude de prendre parole abusivement au nom des agents et cadres de la RTNC. Ce qui  va permettre de garantir un climat de travail assaini où les syndicalistes consciencieux et professionnels contribuent à la mise en œuvre des réformes importantes pour la modernisation de ce média public. Kléber KUNGU

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