L’humanité a commémoré, hier mardi 03 mai, la journée internationale de la liberté de la presse.
A Kinshasa, l’Ong canadienne « Journaliste pour les droits de l’homme » (JDH) a jugé le moment propice pour fustiger les intimidations, les menaces, les arrestations, les tueries dont sont victimes les journalistes. Occasion pour cette association de décrier ces pratiques qui étouffent la liberté de la presse en réduisant au silence les professionnels de médias.
Appelés à réflechir sur le « journalisme sous l’emprise du numérique« , le thème annuel de cette journée internationale, les membres de JDH sont conviés à focaliser leur attention sur l’actualisation des textes régissant les statuts du journaliste en RDC. C’est du moins ce qu’estime Prince Murhula, le coordonnateur de JDH, convaincu que l’avènement du numérique continue à poser le problème de législation avec la naissance de la presse en ligne.
JDH est, dès lors, d’avis que l’actualisation des textes régissant le métier de journaliste en RDC, s’avère une nécessité.
Profitant de cette célébration, Journalists for Human Rights (JHR) – l’appellation anglophone de JDH- joint sa voix à celles d’autres organisations pour dénoncer les situations désatreuses qui paralysent la jouissance de la liberté effective de la presse par les journalistes congolais, a-t-il indiqué.
Le numéro 1 de JDH/RDC encourage les journalistes congolais à travailler en tout professionnalisme dans le respect du code d’éthique et de déontologie des journalistes et des lois du pays. Cependant, JHR-RDC a recommandé au Gouvernement Congolais de protéger les journalistes en mettant fin à l’impunité dont jouissent les bourreaux de la liberté de la presse. Sur le plan légal JHR plaide pour la dépénalisation des délits de presse, l’actualisation des textes régissant les statuts des journalistes en RDC pour prendre en compte toutes les catégories des médias non encore intégrées jusqu’à ce jour mais aussi ; de doter le pays d’une loi d’accès à l’information et mettre fin à l’impunité des crimes que subissent les journalistes Congolais.
Pour y arriver, JHR-RDC a sollicité l’implication des autorités compétentes pour la mise en œuvre effective des résolutions issues des états généraux de la presse du Congo tenus à Kinshasa du 25 au 28 janvier dernier. Un cadre qui a permis aux professionnels des médias de tabler sur toutes les questions utiles pour le métier de journaliste en RDC. Mathy MUSAU