L’Assemblée nationale entame ce jeudi l’examen du texte du G13

* Cependant, Lisanga Bonganga s’oppose à cette démarche et soutient que  la priorité doit être accordée à la loi sur la CENI

L’Assemblée nationale entame ce jeudi 14 avril l’examen des lois sur les réformes électorales. Le texte retenu à cet effet est la proposition de loi initiée par le Groupe de treize personnalités politiques (G13), a annoncé hier à la presse un membre du Bureau de la Représentation nationale.

Cependant, cette démarche du Bureau de la Chambre basse du Parlement énerve la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), plateforme chère à Jean-Pierre Lisanga Bonganga.

     Dans une déclaration faite hier mardi 12 avril, cette structure dit s’opposer farouchement et dénoncer avec véhémence, l’examen de la proposition de loi électorale, annoncé à l’Assemblée nationale ce jeudi.

Pour la DYSOC, « la nouvelle loi électorale ne peut être votée par le Parlement avant de vider la question relative à la loi sur la CENI qui divise la classe politique congolaise ».

La DYSOC est donc convaincue que « la loi électorale et la loi sur la CENI doivent être adoptées par consensus entre toutes les parties prenantes au processus électoral ».

Fort de son expérience politique, Jean-Pierre Lisanga estime qu’ « agir autrement, c’est se soumettre à la dictature de la nouvelle majorité parlementaire stipendiée, estampillée  l’Union  sacrée de la nation, plateforme politique présidentielle, qui, selon Lisanga Bonganga,  confond à  longueur de journée, la Constitution avec la personne du président Félix Tshisekedi ».

La DYSOC invite, de ce fait,  toutes les forces politiques et sociales acquises au changement, à une concertation ce mercredi 13 avril en vue de lancer un appel pathétique au peuple congolais en général et aux Kinoises et Kinois en particulier, d’assister nombreux, à la séance plénière publique de l’Assemblée nationale de ce jeudi conformément à l’article 118 alinéa 1 de la Constitution, pour dire non à « une loi électorale taillée sur mesure en faveur du pouvoir en place ».

La DYSOC déplore, sur un autre registre, le fait qu’au lieu d’interpeller, toutes affaires cessantes, le Premier ministre Sama Lukonde sur la flambée des prix des produits alimentaires et pétroliers, un casse-tête pour une population congolaise, « Christophe Mboso se lance dans la provocation à l’endroit de notre peuple meurtri, en recourant, à l’examen et adoption éventuelle à souhait d’une proposition de loi suicidaire, en consacrant, un énième coup d’état constitutionnel à l’instar, de la recomposition frauduleuse de la Majorité Parlementaire, à l’installation d’une Cour Constitutionnelle partiale et à la mise en place d’une CENI non consensuelle« .

En tout état de cause, la DYSOC invite instamment, les députés nationaux, à accélérer l’examen de la motion de défiance contre le président de l’Assemblée nationale « devenu encombrant, ennemi de la démocratie et du peuple congolais ».

Rachidi MABANDU

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