L’Agence française de développement présente un projet évalué à 4 millions d’euros

Une délégation de l’Agence Française de Développement (AFD), conduite par l’ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert a présenté hier mardi 5 avril, à la ministre d’Etat en charge de la Justice, un projet d’appui à l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ), évalué à 4 millions d’euros.

L’ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert, a souligné que son pays développe une coopération depuis plusieurs années avec l’INAFORJ dans le secteur de la formation. La délégation a rencontré la ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux Rose Mutombo, pour étudier comment l’AFD peut élargir et redéployer sa coopération, qui sera financée en particulier via l’Agence française de développement sur des fonds disponibles à travers le dispositif d’un contrat de désendettement au développement.  Ce contrat a été conclu entre la France et la RDC, a-t-il indiqué.

A en croire Bruno Aubert, ce projet va permettre à l’AFD d’affecter environ 4 millions d’euros à un domaine de coopération dans le domaine de la gouvernance. Il s’agit d’un soutien à la Fonction publique particulièrement à la justice. «L’objectif de cette rencontre était précisément de nous entendre sur les grands principes. Il restera aux équipes du ministère et de l’AFD de travailler et de définir concrètement les modalités d’appui. Ce genre de coopération a vocation à s’étendre sur plusieurs années».

La directrice de l’AFD en RDC, Safia Ibrahim, a, pour sa part, souligné que l’INAFORJ est un partenaire avec lequel «nous avons un partenariat à la demande de l’Ambassade de France. Nous voudrions appuyer le fonctionnement et les activités de cette école.  Il nous semble qu’une école sans cette formation et sans l’objet de cette école, il n’y aurait pas de justice».

Pour Jérôme Pennec, l’attaché de coopération à l’Ambassade de France, cette partie de la composante de coopération est une continuité du travail qui a été fait de 2015 à la fin de l’année 2020-2021, puisqu’il y a eu un peu de glissement avec l’effet de Covid-19. « Cette année nous sommes en année d’instruction et de réflexion avec la partie congolaise pour relancer cette coopération sur la formation judiciaire avec ce volume financier supplémentaire. L’idée est d’appuyer la formation des magistrats et l’ensemble de professionnels de la justice».

Le directeur général intérimaire de l’INAFORJ, Katambwe, a noté que son institution est une école initiale et continue du personnel judiciaire (magistrats, greffiers, secrétaires des parquets, agents pénitentiaires et personnel administratif). Au moment de recrutement des magistrats, ils n’entreront en fonction qu’après avoir suivi une formation initiale d’une année avec une partie théorique de 4 mois et de 8 mois de stage. A la fin de la formation, ils seront côtés et appréciés par l’INAFORJ pour qu’ils soient affectés en fonction de leurs résultats.

Après un break d’une année, la ministre d’Etat s’est réjouie de la renaissance de ce partenariat. Sa grande préoccupation est que cette école soit utilisée à bon escient. Avec le recrutement de nouveaux magistrats, elle a émis le vœu de mettre à profit l’INAFORJ.  Rocco NKANGA

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