La Gouverneure de la BCC salue les efforts du Sénat dans l’augmentation des recettes additionnelles pour l’exercice 2022

Le Sénat et la Banque centrale du Congo (BCC) réfléchissent sur les mécanismes à mettre en place pour  renforcer la résilience de l’économie congolaise, en vue  d’atténuer les répercussions  de la guerre en Ukraine sur l’économie de la RDC. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’échange d’hier mardi 12 avril au Palais du peuple entre le président de la chambre haute du Parlement, Modeste Bahati et la gouverneure de la BCC, Mme Marie-France Malangu.

Le président du Sénat  a convié la patronne de l’institut d’émission à échanger principalement sur l’incidence de la guerre  russo-ukrainnienne sur la situation économique de la RDC. L’occasion faisant le larron, plusieurs autres sujets liés à la vie économique de la RDC ont également été débattus au cours de cette audience.

D’emblée,  la gouverneure de la BCC a salué les efforts fournis par le Sénat dans l’augmentation des recettes additionnelles pour l’exercice 2022, à travers les différentes missions effectuées par sa commission Ecofin.

Dès lors, Marie-France Malangu  dit compter sur l’implication de la Chambre haute du Parlement dans l’accompagnement et l’encadrement des efforts du Gouvernement dans la stabilisation  du cadre macroéconomique en général et de la monnaie nationale en particulie.

«  Nous avons eu des discussions sur des questions d’actualité, l’état de notre économie, sur les perspectives économiques,… a un impact de ce qui se passe aujourd’hui au niveau de l’économie internationale sur notre économie. Ceux qui ont la charge de la politique doivent mettre en place des mécanismes pour l’intérêt de la population et des épargnants en ce qui concerne la Banque centrale pour la protection de l’épargne publique. Tous ces sujets ont été discutés avec l’honorable président du Sénat », a déclaré la gouverneure de la BCC.

MECANISMES DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE DE L’ECONOMIE

S’agissant de la guerre Ukraine – Russie, Modeste Bahati et son hôte ont reconnu que cette crise  a des répercussions sur les économies de plusieurs pays du monde. La RDC n’est pas épargnée par cette belligérance dont les effets sont vite ressentis sur  l’assiette de la population. A preuve, la flambée vertigineuse des prix sur les marchés de principales villes du pays dont Kinshasa. Le coût des produits de première nécessité a doublé, voire triplé sur le marché.

Outre les biens de consommation courante,  la guerre en Ukraine a aussi pour conséquence rapide en RDC, la vraie fausse pénurie de produits pétroliers observée depuis un peu plus d’une semaine.

En attendant la révision de la structure des prix au bout des pourparlers entre le gouvernement et les opérateurs privés, les stations d’essence ont préféré retenir leurs stocks. Ce qui a pour conséquence, la hausse officieuse du prix du litre de carburant chez les vendeurs ambulants.

Pour certains analystes, c’est cette rareté du carburant qui est à la base de la hausse des prix observés sur les marchés. Ils appellent les décideurs politiques congolais à investir dans les politiques publiques qui renforcent la résilience nationale et promeuvent la production locale.

 Orly-Darel NGIAMBUKULU

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