Les autorités de l’Université de Kinshasa tiennent à un environnement assaini de leur établissement. Et pour réfléchir à cette éventualité, elles ont organisé un atelier de concertation sur le système d’assainissement de ce site le vendredi 22 mars dernier.
Le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, a lancé les travaux de cet atelier axé autour du thème: « Quelle évolution à donner au système d’assainissement sur le site de l’université de Kinshasa« .
Pour le patron de la ville de Kinshasa, voir ce haut lieu du savoir réfléchir sur la manière la plus adéquate d’assainir l’environnement dans lequel évoluent les sommités intellectuelles de la RD-Congo est une grande satisfaction. Cela démontre une ferme conviction en l’assainissement de ce milieu, haut lieu de la science et de l’innovation.
« L’évacuation des immondices à Kinshasa pose problème. La ville produit, en effet, plus de 10.000 tonnes de déchets par jour. L’économie circulaire sera au centre de circuit de traitement des déchets afin qu’une valeur économique soit créée au bénéfice de tous les acteurs du secteur » a indiqué Gentiny Ngobila.
Le patron de la ville de Kinshasa a salué l’existence d’une zone de traitement des déchets qui est en plein développement dans le site de l’université de Kinshasa.
Solutions idoines attendues
« Je me permets de déduire qu’un système d’assainissement sur ce site est à pied d’œuvre et que son évolution fasse l’objet du présent atelier pour un assainissement optimum. Je suis persuadé que l’élite intellectuelle, qui se réunit pour réfléchir sur les questions d’assainissement, dégagera les solutions idoines qui vont répondre aux attentes de la communauté universitaire dans son ensemble« , a déclaré le gouverneur Gentiny Ngobila, avant d’appeler à la conscience, au civisme environnemental des étudiants et autres acteurs évoluant sur ce campus.
Profitant de l’occasion, il a fait part à l’assemblée des différents partenariats déjà conclus entre la ville de Kinshasa et des privés pour le recyclage et la revalorisation des déchets plastiques. Le gouverneur a cité entre autres l’entreprise OK Plast, dans le cadre du projet Kintoko, et l’entreprise Clean plast.
Pas que. Le chef de l’Exécutif provincial a aussi évoqué le partenariat avec la Société turque « Group Albarayk », qui devra arriver à Kinshasa dans quelques jours pour débuter les travaux d’assainissement de la ville, par le district de Funa qui accueille en premier ce projet.
Après la cérémonie, l’autorité urbaine a visité les différentes installations de l’université de Kinshasa. Fyfy Solange TANGAMU