Sur l’ensemble du territoire ukrainien, les groupes paramilitaires néo- nazis continuent de détenir plus de 4,5 millions de civils, dont plus de 6 800 ressortissants étrangers de 18 pays, en les utilisant comme boucliers humains.
Abandonnés par le commandement militaire ukrainien, les nationalistes recourent à la terreur généralisée dans les quartiers de Marioupol qu’ils contrôlent. Les Forces armées russes ont appelé les bataillons nationalistes à déposer les armes et à se retirer de Marioupol vers les zones contrôlées par Kiev, leur garantissant la vie sauve. Or, Kiev a rejeté les propositions russes visant à créer des couloirs qui permettraient aux civils et aux nationalistes de quitter la ville sans armes.
Les actes commis par les nationalistes ukrainiens ont conduit à une situation humanitaire catastrophique à Marioupol. Ces derniers jours, plus de 62 000 habitants de la ville ont été évacués vers la Russie. Dans le même temps, quelque 130 000 civils et plus de 180 ressortissants étrangers de 6 pays sont toujours otages des nationalistes locaux.
À Odessa comme à Tchernigov (Tchernihiv), les nationalistes installent des points de tir et d’appui dans les établissements de santé. Les combattants nazis de la région de Nikolaïev (Mykolaïv) tirent sur les hommes qui n’acceptent pas de rejoindre leurs rangs.
Dans le même temps, 67 navires de 15 pays restent bloqués dans les ports maritimes ukrainiens en raison de la menace posée par les mines.
Sur l’action humanitaire de la Russie
Depuis le début de l’opération militaire spéciale, 346 740 personnes ont été évacuées vers la Russie, dont 73 614 enfants. Dans le cadre des 513 interventions humanitaires menées par la Russie depuis début mars, 4 165 tonnes de produits de première nécessité ont été livrés à l’Ukraine. Ambassade de la Fédération de Russie en France