La Coordonnatrice de Salama Glamour encourage les femmes à lutter pour leurs droits

La Coordonnatrice de Salama Glamour Business Woman Hood (SGBWH), Tricya Musansi, a encouragé les femmes à poursuivre la lutte pour obtenir la plénitude de leurs droits.

C’était à l’ouverture du FESTIV’ELLE, organisé le vendredi 11 mars dernier, par la commission paroissiale des jeunes de la paroisse Saint Antoine-Marie Claret, dans la commune de Ngaliema par le biais de son président Perry Fenanio.

Une exhortation adressée à la femme d’aujourd’hui dans le but de la placer dans ses droits en vue de répondre aux exigences de la société.

Il s’agit d’une première édition célébrée sous  le thème « La femme d’hier et d’aujourd’hui« .

C’est le vicaire dominical de la paroisse Saint Antoine-Marie Claret, l’abbé Robert N’djoli qui a procédé à la bénédiction des activités lors de la prière d’ouverture de Festiv’elle.

A la première journée de cet événement, il était  question de faire comprendre aux femmes qu’elles sont capables d’embrasser n’importe quel domaine de la vie pour répondre aux besoins de la société, comme l’exige la parité.

Intervenant sur les droits humains des femmes et des filles, la coordonnatrice de SGBWH et journaliste, Tricya Musansi, a laissé entendre que la femme avait droit de faire tout ce que l’homme peut réaliser.

Elle a également présenté quelques droits des femmes et jeunes filles notamment,  le droit naturel, droit de travail, droit aux revenu égal, droit de propriété, droit des mouvements, droit à l’éducation etc.

« Les droits des femmes et des filles sont des droits humains comme tous les autres droits. Ils couvrent tous les aspects de la vie, notamment, la santé, l’éducation, la participation politique, le bien-être économique, l’absence de violence, etc. La femme a droit de faire tout ce que l’homme peut faire. Le droit reconnu aux femmes et aux filles sont également ceux que les êtres humains revendiquent auprès de l’État et de la société, mais malheureusement comme on peut constater, à ce jour, ses droits sont bafoués partout dans le monde« , a-t-elle souligné.

Et d’ajouter que la lutte en faveur des droits des femmes et des filles est de longue haleine.

« Nous pouvons dire que des avancées significatives ont été obtenues. Mais nous devons nous encourager à ne pas baisser les bras car la lutte doit se poursuivre pour obtenir la plénitude de nos droits« , a encouragé Tricya Musansi.

La  consultante à Malaika House, Agnès Nahema, a décortiqué le thème de cette année du mois de la femme tel que choisi par l’ONU « Égalité aujourd’hui pour un avenir durable« . Dans son speech cette dernière a commencé premièrement par définir les mots clés de son sujet tout en souhaitant aux femmes de rêver grand.

Pour elle, la femme est capable d’assurer tous les métiers que fait un homme, mais, cela ne signifie pas que l’homme égal femme, a fait remarquer Mme Agnès Nehema.

Pour mettre fin à la série d’exposés, une des mamans catéchistes, Anne-Marie a relaté comment était considérée la « Femme du hier » au cours de son intervention, Anne-Marie a démontré que  la femme à l’époque était juste réservée pour des travaux des ménages, mais les femmes du hier s’habillaient de manière décente et elles étaient des conseillères auprès de leurs maris. Anne-Marie a épinglé quatre points essentiels qui caractérisaient la femme du hier, notamment, la femme était là pour faire des enfants; faire le champ ; faire la cuisine; prendre soin de son mari.

La série d’exposés a été suivie d’un film de Salama glamour, intitulé « l’égalité entre homme et la femme, une question de l’éducation » a été projeté au public pour montrer l’apport de la femme dans la société.

Notons que FESTIV’ELLE est un festival organisé du 11 au 13 mars à Kinshasa, par la commission paroissiale de la paroisse Saint Antoine-marie Claret à Badiadingi dans la commune de Ngaliema. Il a eu comme objectif placer la femme d’aujourd’hui dans ses droits en vue de répondre aux exigences de la société. Abondance MASAKA

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