Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme 2022, le ministère du Genre, Famille et Enfant a organisé la foire de l’entrepreneuriat féminin le mardi 8 mars à la cour de l’Académie des Beaux-Arts.
La ministre de la Culture et Arts, Catherine Kathungu Furaha, a, au nom de sa collègue du Genre coupé le ruban symbolique et lancé les activités de cette Foire qui permet aux femmes entrepreneures d’exposer et de vendre leurs produits.
Elle a eu à ses côtés la VPM Bazaïba, les ministres d’Etat Rose Mutombo et Adèle Kayinda ainsi que le ministre Modero. A cette occasion, la ministre Kathungu a salué les avancées significatives en matière d’égalité entre l’homme et la femme en RDC.
D’après elle, la stratégie nationale d’autonomisation économique de la femme congolaise sera pour tout le monde un outil technique permettant de résorber le chômage et d’assurer la croissance socio-économique de l’homme et de la femme avec la force et le savoir-faire de toutes les femmes, pilier dans la lutte contre les antivaleurs et l’improductivité. Elle a relevé les défis auxquels les femmes sont confrontées en rapport avec l’environnement et la préservation des écosystèmes.
Cependant, Catherine Kathungu a demandé à toutes les femmes de ne pas baisser les bras conformément au 5ème objectif de développement durable (ODD) qui stipule : «Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes d’ici 2030». Selon elle, ce défi est lié particulièrement à l’insuffisance des ressources financières à affecter aux projets et aux programmes pour la réussite de l’entrepreneuriat féminin.
Au nom des femmes entrepreneures, la Vice-Présidente de la Commission nationale de la Femme Entrepreneure (CNFE) Nelly Pashome Ndondoboni a indiqué qu’à travers le thème choisi au niveau national, le gouvernement de la RDC a pour objectif de sensibiliser les femmes à l’action climatique pour un meilleur environnement.
Pour Pashonne Ndondoboni, «la participation des femmes et des hommes dans la vie politique, économique et sociale est inégalement répartie et conduit à des disparités importantes au détriment des femmes, qui bénéficient très peu d’avantages du développement économique et social, ce qui justifie une précarité économique importante». Elle n’a pas manqué de relever les difficultés auxquelles font face cette catégorie de la société congolaise. Il y a entre autres, le difficile accès aux ressources, la restriction des femmes à certains droits économiques ainsi que la réduction de leur mobilité et leur participation à la prise de décisions.
La VP de la CNFE a mis l’accent sur la formation des femmes pour leur permettre de contribuer positivement à l’élaboration de techniques efficaces d’adaptation et d’atténuation du changement climatique afin de transmettre ces savoir-faire aux prochaines générations.
Mathy MUSAU