Au match de barrages aller qui a eu lieu vendredi dernier à Kinshasa, les Lions de l’Atlas du Maroc ont réussi à arracher un nul 1-1. Un avantage pour le onze du royaume chérifien qui bénéficie du principe du but marqué à l’extérieur qui compte double en cas d’égalité.
On a entendu parler de l’effet-fétiche que les vendeurs d’illusions brandissaient pour opérer le miracle et qui n’a pas été au rendez-vous pour battre à plate couture les Lions de l’Atlas.
Les fétiches ? Ils ne conduiront jamais à la victoire d’une équipe sur le terrain. Autrement, c’est une équipe africaine qui serait championne du monde de la Fifa, vu que quasiment toutes ces nations recourent aux fétiches et en emporte par grappes, dans des compétitions footballistiques.
Le Cameroun, par exemple, a comme chef de son équipe des féticheurs, un certain «crocodile», bien connu dans le monde sportif.
Mais, la présence de ce «crocodile» à la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN 2020) au Cameroun n’a pas réussi à empêcher des contre-performances des Lions qui ont fini à la troisième place. Mêmement, ce «crocodile» a assisté impuissant à la défaite du Cameroun face à l’Algérie, vendredi dernier, 1-0.
En 1974, lors de sa première participation de la RDC, alors Zaïre, à la coupe du monde en Allemagne, le Gouvernement avait affrété tout un avion pour le transport des féticheurs. Au finish, 9-0 contre la Yougoslavie, 3-0 contre l’Ecosse et 2-0 face au Brésil, soit 14 buts encaissés sans marquer le moindre but. Aujourd’hui au Maroc, les Léopards qui seront sur le terrain, ne doivent compter que sur leur technicité. Ils ne doivent surtout pas succomber au baratin des féticheurs. KANDOLO M.