Halte aux rumeurs ! Exit les spéculations mensongères ! Aux orties la grille de lecture tribale, clanique ou régionale ! Silence dans la ville et à travers le pays !
Affaire Beya rime avec atteinte à la sécurité nationale. Pas moins. Une affaire hautement politique et non des affaires bassement matérielles. En un mot, une affaire d’Etat.
Pas de place pour les états d’âme pour une affaire qui touche à l’âme de l’Etat. Pas le moment d’invoquer et d’évoquer d’autres raisons lorsque résonne la raison d’Etat. Laissons donc l’Etat arraisonner seul l’affaire Beya. Car au nom de la raison d’Etat, l’Etat a toujours raison. Même si la raison d’Etat a ses raisons que la raison elle-même ne connaît pas.
Homme de réseaux et de raison, François Beya va-t -il béatement s’incliner devant la raison d’Etat ? Ce, en se rappelant le célèbre passage de » Le Loup et l’Agneau « , à savoir que la raison du plus fort est toujours la meilleure ?
Que va-t-il faire face à cette affaire d’Etat ? Se refaire une raison ou se défaire ? Comparaître pour avoir raison face à la raison d’Etat et se tirer ainsi d’affaire pour éviter l’enfer ?
Pas sûr. Lui, une valeur sûre de la Sûreté nationale depuis des lustres se voit accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Quelle affaire d’Etat …spéciale dans laquelle est impliqué le toujours Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité !
Trêve de digression. Le principal est que les Congolais d’ici et d’ailleurs soient enfin fixés sur les raisons de l’arraisonnement du sécurocrate Beya : raison d’Etat… pour une affaire d’Etat. José NAWEJ