Maniema : le Gouverneur intérimaire met le curseur sur la maximisation des recettes foncières

Le Gouverneur intérimaire du Maniema est déterminé à élargir l’assiette fiscale de sa province. Soucieux de mobiliser des ressources susceptibles de matérialiser sa politique, axée sur le social, Afani Idrissa Mangala a entrepris des démarches visant à maximiser les recettes foncières.

C’est dans cette optique que le chef de l’exécutif provincial du Maniema a réuni récemment autour de lui le maire de la ville, les trois bourgmestres de communes, les chefs de dix quartiers de Kindu et le Directeur général de la DGRMA (Direction générale des recettes du Maniema, NDLR). Avec eux, les chefs de divisions, des titres immobiliers, du cadastre, de l’urbanisme et habitat. Afani Idrissa Mangala les a tous exhortés à s’impliquer dans la mobilisation des recettes provinciales pour l’intérêt général.

Dans sa communication, le Gouverneur ad intérim du Maniema s’est appesanti sur la sensibilisation au paiement de l’impôt. Il a fait comprendre à ses interlocuteurs le bien-fondé de cette démarche censée favoriser l’accroissement des ressources du trésor public pour permettre au gouvernement provincial d’être en mesure de répondre aux attentes de la population.

Accroître les ressources internes

Pour leur permettre de se rendre compte des besoins urgents de la province, Afani Idrissa Mangala a fait appel au ministre provincial du Budget qui leur a présenté la fiche technique. C’est au regard de ce document qui oriente les actions de son gouvernorat que le chef de l’exécutif provincial a fixé la grille de recouvrement de l’impôt, moyennant un forfait du frais habituel revu à la baisse.

«Ce frais, précise la cellule de communication du gouvernorat, est reparti en quatre catégories selon les assujettis. Les premiers sont tenus de verser 5$ au trésor public, le deuxième 3$, le troisième 2$ et le quatrième 1$ par mois». Aux dires du Gouverneur ai, Afani Idrissa Mangala, c’est en intégrant la culture fiscale que les assujettis arriveront à booster, tant soit peu, les ressources internes. Ce, en attendant les frais de rétrocession et l’appui budgétaire que le chef de l’Etat a promis.   Yves KALIKAT

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