C’est une première. Le rectorat de l’Université de Kinshasa organise une session de formation de deux jours sur l’assurance qualité scientifique au profit des doctorants et apprenants de troisième cycle de toutes les facultés et écoles spécialisées de cet établissement.
Cette formation lancée mardi, s’est clôturée hier mercredi 2 février dans la salle de promotions Mgr Luc Gillon.
Elle a porté concrètement sur la vulgarisation de nouvelles dispositions de la formation doctorale et la présentation des indicateurs de performance scientifique 2021-2022 qui renvoient à la qualité et à la quantité des livrables attendus de chaque unité de recherche pour l’année 2022.
Les échanges entre participants à cette session organisée sous le leadership du secrétaire général en charge de la Recherche de l’Unikin, le professeur Antoine Tshimpi Wola Yaba, porte également sur la question de la viabilisation et de l’indexation des revues scientifiques internes dans les structures d’assurance qualité, ainsi que sur comment mettre en place une politique (logiciels) de lutte contre les plagiats et autres antivaleurs qui minent ce site universitaire.
Lançant ces travaux devant les doyens et vice-doyens de toutes facultés, les membres des bureaux départementaux et les responsables des centres et laboratoires de recherche, le recteur de l’Université de Kinshasa, le professeur Jean-Marie Kayembe a insisté sur l’impérieuse nécessité pour les chercheurs de son établissement de mettre le cap sur l’assurance-qualité et l’inscription de cet établissement dans les rankings des meilleures universités africaines.
Parlant de la qualité et de la quantité des publications scientifiques internes, le recteur a affirmé que son établissement attend à la fin de l’année 2022 13.554 livrables, en termes d’articles, conférences, ouvrages, blogs scientifiques et consorts.
Après la présentation des intervenants, il s’en est suivi un débat houleux, conduit avec dextérité par le professeur Michel Bisa Kibul, sur les questions de la mobilisation des fonds de recherche et sur la nécessité de création de plusieurs écoles doctorales au sein de cet Alma mater.
Les professeurs Bernard Lututala, Vincent Ngonga et Patrick Memvuanga ont, au nom du secrétaire général en charge de la Recherche scientifique, répondu à toutes les questions posées par l’auditoire.
Au terme de ce premier jour des travaux, les participants ont convenu de se réunir selon leurs facultés respectives et transmettre au rectorat leurs suggestions pour une implémentation réussie des réformes qui s’inscrivent dans la continuité des états généraux de l’Enseignement supérieur et universitaire, tenus en décembre 2021 à Lubumbashi, notamment en ce qui concerne le système LMD. Orly-Darel NGIAMBUKULU